top of page

Exposition “AFFRANCHIE” Cynthia Rimo

Le samedi 22 novembre, la Chapelle des Pénitents Blancs a accueilli le vernissage de l’exposition AFFRANCHIE de Cynthia Rimo, organisée par le Collectif Culotée. Dans ce lieu chargé d’histoire, l’artiste déploie un univers intime et puissant où la matière devient langage et la féminité, source d’inspiration.

Plasticienne reconnue pour son approche sensible et exigeante, Cynthia Rimo explore la trace, la lumière et le corps comme vecteurs de mémoire et de présence. Ses œuvres, sobres et poétiques, dialoguent avec l’architecture sacrée et invitent à une expérience de contemplation.

L’exposition se tient du 20 novembre au 19 décembre 2025, offrant aux visiteurs une immersion dans une démarche artistique qui relie patrimoine et contemporanéité, intimité et universalité.

[reportage Bruno FIORENZONI]

Rencontres et avenir au Lycée Matisse

Le 15 novembre 2025, le Lycée Henri Matisse de Vence a accueilli sa 9ᵉ Journée des Métiers, organisée par le Conseil Municipal des Jeunes et la Ville de Vence, transformant la grande salle en un carrefour de découvertes où parents et élèves ont circulé entre les stands pour rencontrer artisans, professionnels de santé, experts du numérique, représentants des métiers artistiques et du service public, dans une ambiance à la fois studieuse et conviviale, renforcée par la présence des familles et des associations locales, témoignant de l’ancrage du lycée dans la vie de la cité.

Cinquante-cinq professions étaient représentées, couvrant les domaines de la santé, du commerce, du droit, de l’architecture, de la finance, de l’informatique, de l’environnement et de la défense, offrant aux jeunes une diversité de parcours et d’expériences.

Trois conférences ont rythmé la matinée : à 10 h 15, les Métiers de l’Art ; à 11 h 00, les Métiers de l’Ingénieur ; et à 11 h 45, la Découverte de Parcoursup, chacune apportant des éclairages précieux sur les choix d’orientation et les perspectives d’avenir.

Les échanges ont été riches, les questions nombreuses, qu’il s’agisse du stand de la gendarmerie ou des métiers créatifs, et cette journée a permis aux jeunes de se projeter dans leur avenir, d’élargir leurs horizons et de nourrir leur curiosité grâce à des rencontres directes avec le monde professionnel. Elle s’est conclue par un grand merci adressé aux organisateurs, aux professionnels et à tous les participants pour cette matinée inspirante et pleine de découvertes.

[reportage France-Hélène]

28ᵉ édition placée sous le signe du jazz au féminin

Jazz bigaradiers 28me.jpg

Jazz sous les Bigaradiers : une 28ᵉ édition placée sous le signe du jazz au féminin

 

Pour sa 28ᵉ édition, le Festival de Jazz sous les Bigaradiers a, une nouvelle fois, tenu toutes ses promesses. Les organisateurs, Alex BENVENUTO et Laurent LAPCHIN, assistés d’une escouade de bénévoles, ont su séduire le public avec une programmation originale et inspirante, dédiée au jazz au féminin.

Sur les murs de la Coupole, les visiteurs ont pu découvrir une exposition photographique mettant à l’honneur des portraits de musiciennes de jazz ayant précédemment partagé leur art musical en ces lieux. Ces clichés, empreints d’émotion, rendent hommage à celles qui ont façonné et continuent de faire rayonner cette musique intemporelle.

Côté scène, la diversité et la qualité des spectacles ont, une fois de plus, conquis les festivaliers. Entre découvertes et moments d’émotion, le public a été transporté par des performances vibrantes, témoignant de la richesse et de la vitalité du jazz au féminin. Sur scène, la magie a opéré. Les différents concerts ont offert au public un véritable voyage sonore, mêlant tradition, modernité et virtuosité. L’énergie des artistes, la qualité des interprétations et la chaleur du public venu en nombre ont donné à cette édition une saveur toute particulière.

La Note Bleue, trophée du jazz de la Côte d'Azur, a été remise à Benjamin BREGEAUT. Comme à l’accoutumée, le parvis de la Coupole s’est transformé en lieu de fête et de partage. Les festivaliers ont profité d’un apéritif convivial et d’une dégustation de socca et de raviolis à la daube, généreusement offerts par la municipalité de La Gaude, le tout rythmé par la musique entraînante de l’Harmonie des Baous.

Avec cette édition réussie, Jazz sous les Bigaradiers confirme sa place parmi les rendez-vous incontournables de la scène régionale du jazz.

Maurice ZANELLA

L’esprit Roussil s’expose

Le centenaire de Robert Roussil Exposition à l’Espace Muséal du 7 novembre 2025 au 6 février 2026

 

Tourrettes-sur-Loup rend hommage à Robert Roussil pour le centenaire de sa naissance. L’Espace Muséal accueille, du 7 novembre 2025 au 6 février 2026, une exposition exceptionnelle consacrée à l’artiste québécois.


Le vernissage, organisé le 7 novembre, a réuni élus, anciens responsables culturels, agents municipaux et proches de l’artiste. L’émotion était palpable lorsque le maire a rappelé l’importance de Robert Roussil dans l’identité artistique du village. Installé en 1956 dans un vieux moulin, il en fit un atelier, un parc de sculptures et un lieu de vie.


Né à Montréal en 1925, Roussil s’est imposé comme sculpteur monumental et professeur au musée des Beaux-Arts de Montréal. Son œuvre audacieuse, anticonformiste, défend la liberté d’expression. Bois, pierre, métal : ses créations destinées à l’espace public suscitent débats autant qu’admiration.


L’exposition présente une sélection d’œuvres réalisées entre les années 1970 et 2000 : encres critiques, sculptures en bois et bronze, collages et gravures. Un panorama riche et diversifié qui témoigne de l’esprit libre et irrévérencieux de l’artiste.
Ce projet a vu le jour grâce au prêt des œuvres par Danielle Moreau-Roussil, à la scénographie de Catherine Barale, et à l’implication des services municipaux, d’Olivia Giustinelli, chargée de mission culturelle, et d’Audrey Gallina, responsable de l’attractivité du territoire. Il s’inscrit dans une série d’événements célébrant la vie et l’œuvre de Robert Roussil.


L’exposition est ouverte jusqu’au 6 février 2026. Un rendez-vous incontournable pour les amateurs d’art et les curieux désireux de plonger dans l’univers singulier d’un créateur qui a marqué son époque et son territoire.

Marcel Orengo

50 degrés pour réveiller les consciences

Les 7 et 8 novembre 2025, le Salon Eco Habitat a transformé le gymnase Dandréis de Vence en un véritable laboratoire d’idées pour un avenir plus durable.

Artisans, associations, collectivités et citoyens s’y sont retrouvés pour échanger autour de la rénovation écologique, des énergies renouvelables, de la gestion de l’eau et de l’habitat méditerranéen. Mais au cœur de cette édition, une expérience immersive a captivé les visiteurs : le camion "Climate Sense".

Installé à l’entrée du salon, ce camion pas comme les autres proposait une simulation saisissante d’un futur possible : une température ambiante de 50 °C. À l’intérieur, les visiteurs étaient invités à s’installer dans un espace aménagé comme un salon de coworking, avec fauteuils, tablettes, documentation et même musique d’ambiance. L’objectif : vivre un moment de détente, d’information ou de travail dans une chaleur suffocante, semblable à celle que pourraient connaître certaines régions du monde d’ici quelques décennies.

L’expérience, à la fois physique et psychologique, a provoqué de nombreuses réactions. Certains ressortaient en sueur, choqués par l’intensité de la chaleur. D’autres restaient silencieux, pensifs, confrontés à une réalité climatique rendue tangible. Des médiateurs étaient présents pour recueillir les impressions et orienter les visiteurs vers des solutions concrètes pour adapter leur habitat et réduire leur empreinte carbone.

Le camion "Climate Sense" n’était pas seulement une installation spectaculaire, c’était un outil pédagogique puissant. En confrontant les corps à l’inconfort extrême, il a permis de faire passer un message que les chiffres seuls ne suffisent plus à transmettre. Le changement climatique n’est pas une abstraction : c’est une expérience que nous pourrions tous vivre, au quotidien, si rien ne change.

Le Salon Eco Habitat 2025 a ainsi prouvé qu’il est possible de sensibiliser autrement, en mobilisant les sens autant que l’intellect. Une édition marquante, qui a su conjuguer innovation, émotion et engagement.

Marcel Orengo

vidéo : images Myriam Majesté - montage : Marcel Orengo

La photographe qui parle aux fleurs

Marie Raffali, la photographe qui parle aux fleurs

Chine et Bouquine, samedi 8 novembre — Dans l’intimité feutrée de la librairie-galerie Chine et Bouquine, les photographies de Marie Raffali s’épanouissent comme les fleurs qu’elles capturent. Depuis une dizaine de jours, l’artiste expose une quinzaine de pièces, prolongées jusqu’au samedi 15 novembre. Des œuvres florales, oui, mais bien plus qu’un simple herbier visuel : un dialogue entre lumière, matière et mémoire.

« Je photographiais déjà les fleurs avant, mais le confinement a tout changé », confie Marie Raffali à Isabelle Nivière, galeriste et hôte de l’exposition. Installée à Coursegoules pendant la pandémie, Marie se retrouve limitée dans ses déplacements. Ses promenades d’une heure deviennent des quêtes silencieuses, où chaque fleur cueillie au bord du chemin devient un sujet d’introspection.

Son appartement, peu ouvert sur l’extérieur, impose une contrainte lumineuse : seule la fenêtre offre une source naturelle. « Je photographie toujours en lumière naturelle. Jamais de projecteurs. » Cette exigence transforme l’acte photographique en rituel : poser la fleur, attendre la lumière, observer les variations. « Ce qui m’intéresse, c’est comment la lumière traverse ou frôle le pétale, comment elle révèle des couleurs invisibles à l’œil nu. »

Toutes les fleurs ne sont pas égales devant l’objectif. « La fleur d’oranger, par exemple, elle sent bon, elle est jolie, mais elle n’est pas photogénique. » Marie préfère les fleurs qui vivent, qui se transforment, qui se fatiguent. « Une fleur qui fane, pour moi, c’est une fleur qui danse. Elle se contorsionne, elle devient organique. »

Ce regard singulier se traduit parfois en noir et blanc, parfois en couleur. « Le noir et blanc me permet de mieux cerner l’essence du mouvement. Mais certaines fleurs, comme le pavot, exigent la couleur. » Elle tourne autour du bouquet, cherche le bon profil, photographie jusqu’à ce que la fleur ait livré tous ses secrets.

Si les fleurs dominent cette exposition, Marie Raffali ne s’y limite pas. Elle présente aussi un diaporama sur les « passages », ces lieux de transition qu’elle affectionne depuis l’enfance. « Les passages parisiens, c’est le quartier où travaillait ma mère, près de l’ancienne Bibliothèque nationale. » Verrières, librairies anciennes, cahiers quadrillés : autant de souvenirs qui nourrissent son regard.

En ville, en nature, en balade, Marie laisse la photo venir à elle. « Je ne fonctionne pas de manière mentale. Quand j’essaie, ça ne marche pas. Il faut que l’objet m’appelle, que la lumière m’interpelle. » Même son téléphone devient un carnet visuel, un pense-bête pour capturer l’instant.

L’exposition chez Chine et Bouquine révèle une photographe en quête de mouvement, de transformation, de lumière. Marie Raffali ne photographie pas les fleurs : elle les écoute, les accompagne, les laisse danser. Et dans cette danse, c’est toute une poésie du vivant qui s’écrit.

À voir jusqu’au samedi 15 novembre 2025, Chine et Bouquine.

Un voyage vers la paix, porté par l’art et la mémoire

Dans la chapelle où résonnent encore les échos du passé, un homme prend la parole. Ce n’est pas un discours ordinaire, mais un appel vibrant, poétique et profondément humain. À travers ses mots, Daniel Fillod retrace une vie marquée par la guerre, la culture, et surtout, par une quête inlassable de paix.

« Quand j'avais 9 ans, c'était la guerre. » Ces mots simples, presque murmurés, ouvrent une réflexion lucide sur le temps qui passe et les conflits qui perdurent. « Il y a 80 ans d’écart, c’est toujours la guerre. » Daniel ne se contente pas de constater : il interroge. « Qu’avons-nous fait que nous n’aurions pas dû ? Et surtout, qu’avons-nous omis de faire ? »

Mais loin du fatalisme, il trace un chemin : celui de la tendresse, de l’intelligence, et de la rencontre. Car pour lui, la paix ne se décrète pas — elle se construit, jour après jour, dans les échanges, les regards, les gestes simples.

« Ce ne sont pas les ingénieurs… La voiture, c’est formidable, mais quel est l’homme aujourd’hui ? » Ce questionnement, à la fois candide et profond, place la culture au cœur de l’humanité. L’art, la musique, la danse : autant de langages qui nous rappellent que nous sommes encore « un morceau d’homme », et non des machines.

Pendant huit jours, à 17h, il propose des rencontres avec des artistes. Des instants de partage, de poésie, de dialogue. « On a un petit téléphone, mais on ne se rencontre pas. » Alors il crée l’espace pour cela. Un lieu où l’on peut parler, chanter, lire des poèmes, et surtout, se retrouver.

Son voyage avec 49 artistes, entamé il y a deux ans, est une odyssée intime et collective. Il évoque avec humour et émotion son escapade adolescente au musée du Louvre, son rêve de dormir sur les tapis, de contempler les œuvres toute une nuit. « Je ne peux pas aller au Louvre, c’est le Louvre qui vient à moi. »

Et dans cette chapelle, c’est bien cela qui se joue : une transposition du sacré artistique dans le quotidien, une démocratisation de la beauté, une invitation à voir autrement.

« Il réussit, parce qu’il ne savait pas que c’était impossible. » Cette maxime, qu’il porte en lui depuis toujours, résume l’esprit de cette semaine : croire en l’improbable, en l’invisible, en la puissance de la rencontre.

L’événement n’est pas une exposition figée, mais une aventure vivante. Les œuvres sont en vente, et une partie des fonds est reversée à l’Association Nomad, présidée par Myriam Majesté. « Je suis encore très jeune », conclut-il avec un sourire. Et c’est vrai — dans ses mots, dans son regard, dans son projet, il y a une jeunesse indomptable, celle qui croit encore que l’art peut changer le monde.

Le vernissage se termine en musique, porté par son voisin et ami, le musicien Yves MARINO, et sa chanson pour la paix :         

« Shalom Salam ».

Marcel Orengo

Le souffle du

bien-être

à Vence

Samedi 25 octobre 2025

Sous un ciel lumineux, le Gymnase Jean-Dandréis de Vence s’est transformé ce samedi en un havre de sérénité et de découvertes sensorielles. La 6ᵉ édition du Salon du Bien-Être, organisée par l’association Les Vitrines de Vence, a rassemblé plus de 40 exposants venus partager leur passion pour les pratiques douces, les soins naturels et l’art de vivre en harmonie.

Dès l’entrée, les visiteurs ont été accueillis par une atmosphère apaisante, entre effluves d’huiles essentielles, sons de bols tibétains et sourires bienveillants. Stands de naturopathie, massages ayurvédiques, sophrologie, lithothérapie, cosmétiques bio, artisanat local… chaque allée offrait une invitation à ralentir, à respirer, à se reconnecter à soi.

Tout au long de la journée, des conférences ont ponctué le salon, abordant des thèmes aussi variés que la gestion du stress, l’alimentation consciente ou encore la pleine conscience.

L’entrée libre et la restauration sur place ont permis à un large public de profiter de cette journée placée sous le signe du bien-être. Une tombola solidaire a également été organisée, avec des lots offerts par les exposants, renforçant l’esprit communautaire cher à la ville de Vence.

Avec une fréquentation en hausse et des retours enthousiastes, le Salon du Bien-Être de Vence confirme son ancrage dans le paysage local. Il s’impose comme un moment privilégié pour ralentir le rythme, s’informer et s’ouvrir à de nouvelles pratiques, dans un cadre chaleureux et inspirant.

Un grand merci à Virginie, Léa, Giulia et Kate, qui ont accepté de partager leurs ressentis et expériences, contribuant à faire rayonner l’esprit du salon bien au-delà des murs du gymnase.

Marcel Orengo

De la pierre à la toile, une mémoire en jute

Ce samedi 18 octobre 2025, la chapelle des Pénitents blancs de Vence accueille une exposition inattendue et profondément émotive : celle de Daniel Fillod, artiste reconnu pour ses peintures sur les rochers, qui dévoile ici une facette plus intime de son travail, réalisée sur toile de jute mouillée.

Si le public connaît surtout Daniel Fillod pour ses interventions picturales en pleine nature — des rochers peints qui jalonnent les paysages comme des balises poétiques — cette exposition révèle une autre histoire, plus silencieuse, plus intérieure. Tout commence il y a trente ans, lorsqu’un rouleau de toile de jute passe des mains de son frère aux siennes. Ce matériau, hérité de leur père, tapissier à Lyon, devient le support d’une exploration artistique singulière : peindre directement sur la toile humide, laisser les pigments s’imprégner, les formes se fondre, les souvenirs affleurer.

Longtemps restées à l’abri des regards, ces œuvres trouvent aujourd’hui leur écrin grâce à la complicité de Véronique Denoyel, artiste gaudoise et amie fidèle. Dans une mise en scène épurée, pensée comme un écrin de silence, le comédien Philippe Lecomte prête sa voix aux textes de Daniel Fillod. Ensemble, ils tissent un récit intime où les toiles de jute deviennent mémoire : celle d’un frère, d’un père, d’un labeur. Chaque mot lu réveille les fibres d’un passé enfoui, chaque regard posé sur la scène invite à entendre ce que les matières taisent.

L’exposition ne se contente pas de montrer des œuvres : elle raconte une histoire de transmission, de matière détournée, de geste libre. Elle interroge aussi notre rapport au temps, à la mémoire, à ce que nous choisissons de conserver ou de transformer. Et elle permet de redécouvrir Daniel Fillod sous un jour nouveau, entre roche et jute, entre extérieur et intériorité.

Visible jusqu’au 2 novembre, l’exposition invite les visiteurs à ralentir, à regarder autrement, à ressentir. Une rencontre avec l’artiste est prévue le dimanche 26 octobre à 16h.

Marcel Orengo

L'Art sous toutes ses formes

Ce vendredi 17 octobre, Tourrettes-sur-Loup a vibré au rythme de la création, de la mémoire et de l’imaginaire. Trois rendez-vous culturels ont ponctué cette journée, révélant la richesse artistique et littéraire du village.

À 17h, le jardin Tajasque s’est paré d’un nouveau symbole : le buste du sculpteur suédois Gudmar Olovson, figure majeure de l’art figuratif du XXᵉ siècle. Réalisée par l’artiste Lena Dettervik et offerte à la commune, cette œuvre a été inaugurée dans une atmosphère empreinte d’émotion et de reconnaissance. Elle incarne le dialogue entre héritage artistique et création contemporaine, au cœur de la place de la Libération.

À 18h, les mots ont pris le relais au château-mairie, avec la première rencontre littéraire autour du roman Objiwana et les siens de l’autrice tourrettane Joe Fischer. Ce récit, publié aux éditions Hello, nous transporte dans l’Amérique des années 1970, entre canyons de l’Arizona et quête identitaire. Une histoire d’amour, de famille et de résilience, portée par une plume sensible et engagée. D’autres échanges sont prévus dimanche 19 octobre, de 10h à 12h et de 14h à 16h.

Enfin, à 18h30, l’Espace Muséal a ouvert ses portes pour le vernissage de l’exposition Au fil des pinceaux, réunissant près de 100 œuvres des membres du club Les Violettes, guidés par leur professeure Danielle Holleville. Une fresque collective, colorée et inspirée, témoignant de quatre années de création locale. L’exposition reste accessible toute la semaine, en matinée et en après-midi.

Une journée où Tourrettes-sur-Loup a célébré l’art dans toutes ses dimensions — sculptée, écrite, peinte — avec fierté, générosité et passion.

Marcel Orengo

Lena.jpg

Lena Dettervik est une artiste suédoise née à Linköping, aujourd’hui installée entre Paris et Tourrettes-sur-Loup. Son œuvre, à la croisée de la sculpture et de la peinture, puise dans les mythologies du monde entier pour explorer les thèmes de l’amour, de la vie et de la féminité. Elle est notamment connue pour ses créations inspirées de figures divines telles que Mother Ea ou Venus & Mars, dévoilées dans des lieux emblématiques du sud de la France.

Son travail a été exposé à Nice, Cagnes-sur-Mer et récemment à l’Espace Muséal de Tourrettes-sur-Loup, où l’exposition « Love & Life » (avril–juin 2024) a mis en lumière son univers onirique et symbolique. Elle collabore régulièrement avec des artistes comme Gudmar Olovson et participe à des événements culturels soutenus par des institutions suédoises en France.

Une cathédrale oubliée ressuscite à Vence

Ce samedi après-midi, 20 septembre 2025, la Salle de l’Europe de la Villa Alexandrine s’est emplie d’un murmure d’émerveillement et de curiosité. À 15h précises, les portes s’ouvrent sur une conférence exceptionnelle : « La découverte d’une cathédrale paléochrétienne à Vence : retour sur un chantier de fouilles extraordinaire ». Et le mot "extraordinaire" n’est pas galvaudé.

Face à un public venu nombreux, Fabien Garidel, chef du service d’archéologie Nice Côte d’Azur, et Élodie Sanchez, archéologue du même département, prennent la parole avec une énergie communicative. Leur récit, précis et vivant, retrace les étapes d’une fouille qui a bouleversé les connaissances sur l’histoire ecclésiale de Vence et, plus largement, sur les premières implantations chrétiennes dans les Alpes-Maritimes.

Sous les pavés de la ville, c’est une cathédrale paléochrétienne qui a refait surface — vestige d’un passé enfoui, mais jamais oublié. Les archéologues détaillent les structures mises au jour : absides, narthex, fragments de mosaïques, et même des inscriptions liturgiques. Chaque élément raconte une histoire, celle d’une communauté chrétienne florissante dès les premiers siècles de notre ère.

Ce chantier, mené avec une volonté d’ouverture au public, a permis aux habitants de suivre les fouilles en temps réel, de poser des questions, et de renouer avec les racines profondes de leur ville.

Le reportage visuel présenté en salle, mêlant photographies de terrain, relevés techniques et reconstitutions 3D, donne corps à ce lieu sacré disparu. Mais au-delà des données, c’est l’émotion qui domine : celle de redécouvrir un pan oublié de la mémoire vençoise, celle de voir l’histoire se révéler sous nos pieds.

La conférence se conclut sur une note d’espoir : les vestiges seront préservés, étudiés, et peut-être intégrés dans un parcours patrimonial accessible à tous. Une manière de faire vivre cette cathédrale autrement — non plus comme un lieu de culte, mais comme un témoin silencieux de la foi, de l’art et de la vie d’autrefois.

Jeunesse en crescendo

Vence célèbre l’harmonie franco-allemande

Ce samedi 20 septembre, la salle paroissiale de Vence s’est emplie d’émotion et de virtuosité à l’occasion du concert symphonique franco-allemand. Ce projet musical, porté par l’Orchestre du Lycée Marie-Curie de Düsseldorf, l’Orchestre du Conservatoire de Vence et l’Orchestre Symphonique des Arts, a réuni sur scène plus de soixante jeunes musiciens sous la direction conjointe de Mauricio Lozano et Marion Terbuyken.

Une rencontre musicale au cœur de l’Europe Ce concert est l’aboutissement d’un échange culturel entre élèves français et allemands, soutenu par la ville de Vence, le Conservatoire, le lycée Marie-Curie et l’association Symphonie des Arts.

Pendant plusieurs mois, les jeunes musiciens ont travaillé ensemble, partageant bien plus que des partitions : une expérience humaine, linguistique et artistique.

Un programme riche et audacieux Le programme a fait voyager le public à travers les époques et les styles :

Fly Me to the Moon de Bart Howard, Short Ride in a Fast Machine de John Adams, Le premier mouvement de la 5e symphonie de Beethoven, Le quatrième mouvement de la Symphonie du Nouveau Monde de Dvořák, L’ouverture de L’Arlésienne de Bizet, Et bien sûr, l’incontournable Star Wars de John Williams.

Les compositions originales de Mauricio Lozano, telles que El Mariachi, El Diablo, El Aguila ou El Cielo, ont apporté une touche latine pleine de fougue et de couleurs, mettant en valeur la diversité des timbres et l’énergie des jeunes interprètes.

Une jeunesse engagée, un public conquis

Sous la double direction de Lozano et Terbuyken, les orchestres ont su créer une véritable alchimie. Le public, venu nombreux, a salué cette performance par une ovation chaleureuse. Dans les regards, on lisait l’émotion d’une rencontre réussie, la fierté d’une jeunesse engagée, et le bonheur simple d’un moment partagé.

Marcel Orengo

Snapshot.JPG

Marion Terbuyten, cheffe d’orchestre au lycée Marie Curie de Düsseldorf, insuffle à chaque répétition une énergie vibrante et exigeante. Sous ses gestes précis, l’orchestre scolaire devient un véritable laboratoire d’émotions, où les jeunes musiciens apprennent à écouter, à dialoguer, à respirer ensemble. Sa direction allie rigueur et passion, transformant la salle de musique en scène vivante.

Marion Terbuyten, Dirigentin am Marie-Curie-Gymnasium in Düsseldorf, verleiht jeder Probe eine vibrierende und anspruchsvolle Energie. Unter ihren präzisen Gesten wird das Schulorchester zu einem echten Labor der Emotionen, in dem junge Musiker lernen, zuzuhören, miteinander zu kommunizieren und gemeinsam zu atmen. Ihre Leitung verbindet Strenge mit Leidenschaft und verwandelt den Musikraum in eine lebendige Bühne.

Art en Place : Vence respire la création

Deux jours. Un jardin. Des dizaines d’artistes.

Les 20 et 21 septembre, le Grand Jardin de Vence s’est métamorphosé en atelier à ciel ouvert.

Peintures, sculptures, mots, gestes… l’art s’est mêlé aux arbres, au vent, aux regards.

Performances, ateliers, rencontres :

Un salon vivant, libre, accessible.

Une invitation à ralentir, à ressentir, à dialoguer.

Art en Place, c’est plus qu’un événement.

C’est un souffle. Une vibration. Une promesse que l’art peut être partout — surtout là où on ne l’attend pas.

La Colle

Autrefois...

Ce dimanche 14 septembre, La Colle-sur-Loup a renoué avec ses racines à travers la fête « La Colle Autrefois », véritable hommage aux métiers d’antan et à l’artisanat local.

Le village s’est transformé en un musée vivant où souffleurs de verre, dentellières, forgerons et savonniers ont partagé leur savoir-faire dans une ambiance conviviale et gourmande. Les rues ont résonné des sons du fifre, du tambourin et de l’orgue de barbarie, tandis que les visiteurs ont flâné entre expositions rétro, ateliers créatifs et démonstrations artisanales.

La musique et la danse ont rythmé la journée sur plusieurs scènes : swing, musette, jazz et tango ont enflammé les places du village grâce aux concerts du Trio Mme Swing, installé dans une caravane sur la place, aux bals musette et aux performances du Riviera Dance Center.

Entre discours du maire, concours de danse et apéritif champêtre, petits et grands ont partagé un moment festif et intergénérationnel, célébrant avec enthousiasme les traditions colloises dans une atmosphère chaleureuse et populaire.

Marcel Orengo

Les potiers font vibrer le village

Ce dimanche 7 septembre, Tourrettes-sur-Loup a pris des airs de fête artisanale. Dès le matin, la Place de la Libération s’est remplie de stands, de curieux, et de passionnés venus découvrir le Marché des Potiers. Une trentaine d’artisans, certains du coin, d’autres venus de plus loin, ont exposé leurs créations en terre cuite : bols, vases, bijoux, objets déco… du rustique au raffiné, y en avait pour tous les goûts.

Sous le soleil de septembre, les visiteurs ont flâné entre les étals, discuté avec les potiers, admiré les gestes précis du tournage et même mis la main à la pâte dans les ateliers pour enfants. L’ambiance était détendue, avec le chant des cigales en fond sonore et l’odeur du pain chaud qui venait de la boulangerie voisine.

Organisé par l’association Terres de Provence, ce marché est devenu un rendez-vous attendu dans le village. Une belle journée, simple et authentique, où l’artisanat prend toute sa place au cœur de la vie locale.

Sainte Colombe dans la tradition et la convivialité

Ce samedi 6 septembre 2025, Vence a rendu hommage à Sainte Colombe, sainte martyre et figure spirituelle chère aux Vençois. La célébration a débuté par une messe célébrée par le père Daniel Bréhier devant la chapelle qui lui est dédiée. Fidèles, habitants et visiteurs se sont réunis dans une ambiance chaleureuse et recueillie.

Les chants provençaux ont rythmé la cérémonie, mêlant ferveur religieuse et attachement au patrimoine local. Le groupe folklorique La Brissaudo, fidèle à cette tradition, a apporté une touche festive et authentique à la journée. Vêtus de costumes traditionnels, ses membres ont animé la célébration avec danses, musiques et chants du pays, ravivant l’âme provençale de Vence.

La fête de Sainte Colombe reste un moment fort de l’année, où spiritualité, culture et vie locale se rejoignent dans un esprit de partage et de transmission.

Succès populaire pour le Forum des Associations

Le Forum des Associations s’est tenu le samedi 6 septembre 2025 sur le parking de la Médiathèque de Vence, rassemblant plus d’une centaine d’exposants venus présenter la diversité et la vitalité du tissu associatif local. Tout au long de la journée, l’événement a attiré une foule nombreuse, curieuse de découvrir les multiples activités proposées dans la commune.

Au-delà des stands d’information, le forum a été rythmé par de nombreuses animations. Des démonstrations de danse, de gymnastique et d’arts martiaux ont captivé petits et grands, offrant un aperçu vivant et enthousiasmant des disciplines accessibles aux Vençois. L’ambiance, à la fois festive et conviviale, témoignait de l’engagement des associations et de la participation active de leurs membres, jeunes comme adultes.

De nombreux habitants ont profité de cette journée pour échanger avec les bénévoles, poser des questions et s’inscrire aux activités culturelles, sportives ou solidaires proposées pour la saison 2025-2026.

Ce rendez-vous de rentrée a une nouvelle fois confirmé son rôle central : celui d’une vitrine incontournable de la vie associative vençoise, moteur de lien social et de dynamisme communal.

Forum :

Tourrettes fait le plein

Sous un ciel radieux, Tourrettes-sur-Loup s’est animé ce samedi matin à l’occasion du très attendu Forum des Associations 2025. De 9h à 13h, l’école maternelle Bagaria et le city-stade ont accueilli des dizaines de stands représentant la richesse du tissu associatif local.

Sport, culture, environnement, solidarité… il y en avait pour tous les goûts. Les visiteurs ont pu échanger avec les bénévoles passionnés du Tourrettes Football Club, du Club Bouliste Tourrettan, ou encore du Trail de Tourrettes-sur-Loup. Les plus curieux ont découvert des activités plus insolites comme la sophrologie, la danse country ou même le scrabble duplicate, proposées par le dynamique Club les Violettes.

Les familles ont profité de cette ambiance conviviale pour inscrire leurs enfants aux activités de l’année, pendant que les plus âgés retrouvaient avec plaisir les visages familiers du village.

Organisé par la mairie, ce forum a une fois de plus prouvé que l’engagement associatif est le cœur battant de Tourrettes-sur-Loup.

Une rentrée pleine d’énergie et de rencontres prometteuses.

Marcel Orengo

Une première exposition pleine de couleurs

À la librairie-galerie Chine et Bouquine, l’exposition en cours marque une nouvelle étape dans la vie d’Amandine Petit. Ancienne infographiste et artiste autodidacte depuis toujours, elle dévoile pour la première fois son univers au public. Grâce à l’initiative d’Isabelle Nevière, libraire-galeriste et amie de longue date, cette exposition révèle une œuvre précise, vibrante et profondément personnelle — le début d’une seconde vie artistique.

Amandine travaille principalement avec les feutres Posca, qu’elle décrit comme une révélation : « un concentré de tout ce que j’avais acquis comme connaissance ». Chaque toile, même les plus petites, exige des heures de travail : plusieurs couches pour obtenir des aplats parfaits, des bordures noires tracées à la loupe, et une minutie extrême dans chaque détail. Le résultat : des compositions nettes, graphiques, presque sculptées, où la patience et la passion se lisent à chaque trait.

Après quinze années passées au Cameroun, l’artiste puise dans l’art africain une source d’inspiration profonde. Ses masques en papier mâché, habillés de tissus, passementeries et peinture acrylique, en sont les témoins vivants. Mais son travail explore aussi les thèmes aquatiques — volutes, ondes, courbes — où la rigueur de l’infographie rencontre la fluidité du geste.

Isabelle et Amandine se sont retrouvées par hasard, quarante ans après leur adolescence commune. De cette reconnexion est née l’envie de faire découvrir l’univers d’Amandine. « C’est un petit coup de pouce énorme pour moi », confie l’artiste, émue. Et le public ne s’y trompe pas : l’accrochage séduit, interpelle, et révèle bien plus que ce que les images sur Instagram laissent entrevoir — la matière, la précision, la présence.

 L’exposition est visible jusqu’au 27 septembre. Une invitation à découvrir une artiste en pleine éclosion, portée par la mémoire, la technique et une passion intacte.

Marcel Orengo

Commémoration de la Libération du Pays Vençois

Le mercredi 27 août, les communes de Vence et Tourrettes-sur-Loup ont uni leurs voix pour célébrer le 81e anniversaire de leur libération, survenue en 1944. Cette cérémonie marquait également le 10e anniversaire de la commémoration officielle du Pays Vençois.

Les maires Régis Lebigre et Frédéric Poma, entourés des associations patriotiques, ainsi que de représentants civils et militaires, ont rendu un hommage solennel aux résistants locaux et aux soldats alliés — américains et canadiens — qui ont combattu pour la liberté.

En août 1944, les résistants du réseau Combat descendirent de Gréolières pour rejoindre les troupes américaines qui venaient de libérer Vence et Tourrettes-sur-Loup. Mais à proximité du château Saint-Martin, leur progression fut stoppée : la route, obstruée par des décombres et piégée par les forces allemandes en déroute, s’avéra mortelle.

En tentant de dégager le passage, une mine explosa, tuant cinq jeunes résistants, dont quatre étaient originaires de Tourrettes-sur-Loup : Marcel Briquet, Jean-Marie Boursac, Roger Gazagnaire et Auguste Baron. Le cinquième, lui, venait de La Colle-sur-Loup.

Quatre soldats américains perdirent également la vie en tentant de sécuriser la zone. Deux sœurs, Marcelle et Jeanne Zimmer, ainsi que le jeune Joseph, âgé de seulement 14 ans, furent aussi victimes de cette tragédie.

À l’issue de la cérémonie, un hommage fut rendu dans les cimetières de Vence et de Tourrettes-sur-Loup, où les tombes des résistants furent fleuries, en mémoire de leur courage et de leur sacrifice.

(photos Internet)

La musique lyrique résonne

à Tourrettes/Loup

Le 10 août 2025, la place Maximin Escalier de Tourrettes-sur-Loup s’est transformée en scène lyrique à ciel ouvert, accueillant l’événement « Opéra au Village » orchestré par l’association Opus Opéra de Gattières. Dans une ambiance chaleureuse et sous un ciel dégagé, les spectateurs ont été transportés par un concert d’une grande intensité artistique, animé avec passion par Pascal Terrien.

Le public a pu savourer les prestations de la pianiste Catherine Gamberoni, dont le jeu précis et sensible a accompagné avec élégance les voix de la soprano Laurie Jauffret et du baryton Mickael Guedj. Ensemble, ils ont interprété un répertoire varié, mêlant airs d’opéra célèbres et pièces plus confidentielles, avec une justesse et une émotion palpables.

La proximité entre les artistes et le public a renforcé l’intimité du moment, créant une véritable communion musicale. L’acoustique naturelle de la place a sublimé les voix, révélant chaque nuance, chaque souffle, chaque frisson. Le charme du lieu, allié à la qualité des interprétations, a fait de cette soirée un moment suspendu, où l’art lyrique s’est offert à tous, sans barrières ni artifices.

« Opéra au Village » a ainsi confirmé sa vocation : faire rayonner la musique classique au cœur des villages, en la rendant accessible, vivante et partagée. Une initiative saluée par les nombreux spectateurs présents, qui garderont longtemps en mémoire cette parenthèse enchantée.

Marcel Orengo

(avec l'aimable autorisation de Opus Opéra et des artistes)

Une véritable machine à remonter le temps !

C'était une véritable machine à remonter le temps !

Le 9 juillet 2025, la place du Grand Jardin a vibré au son des années 80 pour un concert qui a rencontré un succès retentissant. Sous un ciel d'été, des centaines de personnes, de toutes générations confondues, se sont rassemblées pour chanter et danser sur les plus grands tubes de cette décennie mythique.

Dès les premières notes, l'ambiance était électrique. Les rythmes entraînants de la pop, de la new wave et du rock ont envahi la place, transformant la foule en une véritable piste de danse.

Les voix se sont unies pour reprendre en chœur les refrains cultes de Jean-Jacques Goldman, Indochine, Lio et bien d'autres, créant un moment de partage unique.

Ce concert a prouvé, une fois de plus, que la musique des années 80 est intemporelle. Loin d'être une simple affaire de nostalgie, elle rassemble et fédère, offrant une parenthèse joyeuse et insouciante.

Fête de la Sainte Élisabeth à Vence

La Messe

Voici ce qu’aurait pu dire notre conteur provençal Marcel Pagnol au sujet de cette traditionnelle cérémonie vençoise :

 

Ce lundi-là, 4 août 2025, un de ces lundis où le soleil, en baissant sur les collines, a l'air de vouloir enlever tout le ciel avec lui, c'était la fête à la chapelle Sainte-Élisabeth. Le Père Daniel Brehier, notre curé, un homme qui a autant de bon sens que de foi, avait célébré sa messe en plein air, juste au carrefour du chemin de la Sainte et de l'ancien chemin de Saint-Paul. Et la foule, mon cher, était venue en nombre, et pas seulement pour la messe !

C'était un vrai tableau de famille. Les vieilles grand-mères, avec leurs châles et leurs regards plissés par le soleil, étaient là. Les jeunes gens, qui n'ont pas toujours le temps pour la religion, étaient là aussi, poussés par l'odeur du grand air et peut-être aussi par l'espoir de voir une jolie fille. Il y avait également la Reine de Vence, avec ses deux demoiselles d'honneur qui ressemblaient à des anges descendus du ciel pour l'occasion. Et puis, bien sûr, il y avait l'équipe municipale, avec notre Maire, Régis Lebigre, qui a toujours l'air de veiller sur nous comme un bon berger.

Le Père Brehier, soutenu par le groupe folklorique "La Brissaudo", avait le cœur sur la main. On voyait bien qu'il était heureux de voir autant de monde. Il a dit la messe avec une ferveur qui nous a tous touchés, surtout quand il a parlé en provençal, avec ces mots qui sentent la garrigue et le thym. Il nous a rappelé cette belle histoire de la Visitation, quand Marie, tout juste enceinte de l'enfant Jésus, va voir sa cousine Élisabeth. C'est une histoire de femmes, de famille, d'amour et de respect, une histoire qui nous parle droit au cœur.

Mais comme on dit chez nous, "après la messe, c'est l'heure de la fête". Une fois le dernier "Amen" prononcé, c'est le Comité des Fêtes, sous la houlette de la charmante Estelle Lesueur, qui a pris les commandes. Et là, mon cher, c'était le grand moment du Pan Bagnat ! Le fameux Pan Bagnat, cette spécialité de la grande ville voisine, était servi à la volée au son de la musique entraînante de Lo Cepon. Tout le monde s'est précipité pour avoir une bonne place, car un Pan Bagnat, ça ne se mange pas debout !

La nuit est tombée doucement, les lampes des réverbères ont éclairé les visages, et la musique a commencé à jouer. On a dansé, on a chanté, on a ri. C'était une de ces soirées où l'on se sent bien, où l'on se sent vivant, où l'on se sent heureux d'être ensemble. C'était, en un mot, une soirée comme on les aime, une soirée qui a le parfum des traditions et la saveur du bon temps passé. Une très belle soirée, en effet !

Moi, qui vous parle, je n'aurais manqué ça pour rien au monde !

Fête de la Sainte Élisabeth à Vence

Deuxième journée

Le 3 août dernier, à Vence, on n’a pas seulement célébré une sainte. Non, on a surtout applaudi un drôle de saint laïque : Richard Cairaschi, homme de verbe et de facéties, venu offrir aux âmes rassemblées sur la place du Grand-Jardin son spectacle joliment nommé « Après j’arrête ».

Ce titre, soit dit en passant, est aussi crédible qu’un serment d’artiste à la retraite.

Il était là, seul en scène mais si bien entouré — par les rires, les exclamations, les silences complices d’un public tout entier prêt à le suivre dans ses divagations méridionales, ses portraits de voisinage, ses élégances du quotidien. Il parle comme on respire là-bas, avec ce je-ne-sais-quoi qui fleure bon la garrigue et les bistrots.

Et Vence, ce soir-là, n’était plus une commune ; elle était théâtre, confident, écrin.

La Sainte Élisabeth, je le crois, n’aura pas pris ombrage d’être reléguée au second rang d’un tel moment : elle aura ri, elle aussi, dans son coin de ciel.

Fête de la Sainte Élisabeth à Vence

Première journée

La Fête de la Sainte Élisabeth à Vence, 2 juillet 2025 - pemière partie

 

La Fête de la Sainte Élisabeth a débuté de manière spectaculaire pour son édition 2025. La journée a été lancée par les groupes folkloriques La Brissaudo et Lo Cepon, qui ont donné le ton avec leurs musiques traditionnelles. L'ambiance festive s'est poursuivie avec un moment de prestige : la remise de la Marianne d'or.

Créé en 1984 par Alain Trampoglieri, ce prix a été décerné au Maire de Vence, Régis Lebigre, qui a reçu la statuette des mains du créateur lui-même. Cet honneur a marqué un moment fort de la cérémonie.

Le traditionnel discours, loin d'être une simple formalité, fut un instant vibrant de convivialité et de partage, où se sont mêlés solennité et chaleur. Enfin, sur l’estrade les élus ont entonné La Marseilaise en chœur, unissant les habitants de Vence et des communes voisines présents pour cette journée de célébration.

Le point d'orgue de cette journée inaugurale fut sans conteste le moment de la dégustation des raviolis concoctés par les bénévoles du Comité des Fêtes présidé par Estelle Lesueur en présence de la Reine de Vence, Marie-Florentine Clerico.

00:00 / 00:55

L'origine de la Fête de Sainte Élisabeth à Vence

Marc Chaix, adjoint au patrimoine et véritable mémoire vivante de l'histoire de Vence, nous a raconté l'origine de la Fête de Sainte Élisabeth.

 

De la tradition du romérage à la fête estivale

 

"La Sainte Élisabeth, c'est avant tout une longue tradition", nous explique-t-il. "Il faudrait d'ailleurs parler de fête estivale plutôt que de fête patronale, car les saints patrons de Vence ont toujours été Saint Véran et Saint Lambert."

L'histoire de cette célébration commence avec un romérage, une tradition provençale qui remonte à la fin du XIXe siècle et au début du XXe. À cette époque, les romérages étaient de petits rassemblements mi-religieux, mi-profanes, qui se déroulaient autour des chapelles des environs.

Le romérage de la chapelle Sainte Élisabeth était de loin le plus populaire. On s'y retrouvait deux fois par an :

  • Le 2 juillet, le jour de la Visitation de Marie à sa cousine Élisabeth.

  • En novembre, pour la fête de Sainte Élisabeth.

Peu à peu, le rassemblement de novembre a perdu de son importance, tandis que celui de juillet connaissait un succès grandissant. Au début du XXe siècle, un maire visionnaire a décidé de transformer cet événement en une grande fête estivale, déplaçant sa date du début juillet au premier week-end d'août. Son objectif était de rassembler à la fois les habitants de Vence et les nombreux visiteurs qui commençaient à affluer sur la Côte d'Azur.

Ainsi, depuis, Vence célèbre trois jours de fête, qui se terminent toujours par un rendez-vous à la chapelle de la Sainte. Un moment fort qui nous ramène à ce tout premier romérage, à l'origine de l'histoire et du nom de la Sainte Élisabeth. ¨Une très belle histoire, qui mérite d'être racontée¨ conclut Marc Chaix.

 

Définition du romérage : À l'origine, en provençal, "romérage" (ou "roumage", "roumavage") signifiait "voyage à Rome". Il désignait le pèlerinage que les fidèles accomplissaient pour se rendre dans la ville éternelle. Un pèlerin était alors appelé "roumiou".

00:00 / 01:26

Un hommage vibrant à Heidi Melano

Un hommage vibrant à Heidi Melano, mosaïste de Chagall, à Saint-Paul de Vence Le 2 août 2025, dans le cadre enchanteur de Saint-Paul de Vence, un spectacle théâtral et musical a rendu un hommage émouvant à Heidi Melano, l’exceptionnelle mosaïste ayant collaboré avec Marc Chagall.

Intitulé « Un hommage en musique à une artiste d’exception, Heidi Melano, mosaïste de Chagall », l’événement a mêlé récit, musique et images pour retracer le parcours artistique et humain de cette femme discrète mais essentielle à l’histoire de l’art moderne.

La soirée a offert au public un voyage sensible au cœur de la création, où l’ombre de Chagall laissait apparaître la lumière de Melano. Le spectacle, salué par une salle comble, a su rappeler combien l’art de la mosaïque, souvent relégué au second plan, peut porter une force poétique et spirituelle hors du commun.

Un moment rare, placé sous le signe de la mémoire et de la beauté.

« L'Eau et les Rêves »

 

Une œuvre poétique et contemporaine

Ce 30 juillet 2025 dévoilement de la plaque de la fontaine, baptisée « L'eau et les rêves ». Bien plus qu'une simple installation ; elle est décrite comme une œuvre puissante et poétique, résolument contemporaine et intemporelle. Henri Olivier, le créateur, a su non seulement sculpter le paysage, mais aussi l'interroger, créant un dialogue profond et durable avec l'eau, élément essentiel de l'identité de Vence. Cette création offre non seulement une œuvre d'art, mais aussi une expérience sensorielle, un moment de contemplation et de respiration nécessaire dans l'espace public.

 

Alexandra Masson, nièce de Anne et Pierre Marchou alors maire de Vence et à l’origine du choix de cette fontaine, rappelle que ce projet n'a pas été sans susciter des débats. Si certains militaient pour une fontaine provençale, fidèle à une identité traditionnelle, d'autres, et c'est la vision qui a prévalu, souhaitaient une ville audacieuse, fidèle à son histoire artistique avant-gardiste et futuriste. Alexandra Masson rappelle l'époque de l'inauguration de la Chapelle Matisse, qui, malgré les incompréhensions initiales et les comparaisons parfois désobligeantes, est aujourd'hui admirée mondialement et constitue une fierté du patrimoine local. Vence a toujours été une cité qui n'a pas eu peur de déranger, de surprendre et d'oser.

 

La ville de Vence est historiquement une terre d'artistes, ayant accueilli des figures emblématiques comme Chagall, Dubuffet et Franta. La fontaine « L'eau et les rêves » s'inscrit naturellement dans cette lignée, enrichissant le patrimoine local et parlant à notre époque en affirmant l'identité de la ville.

 

Alexandra Masson rend un hommage particulier à Pierre Machou qui a porté le projet avec une vision et une détermination remarquables. Décrit comme un homme de culture et d'intuition, créateur avant l'heure, Pierre Machou était en avance sur son temps, et son héritage perdure à travers cette œuvre.

 

Aujourd'hui, la fontaine perpétue la tradition des fontaines de Vence, continuant de faire rêver, de questionner et d'apaiser. Elle rappelle que l'eau, dans l'art, n'est jamais une simple décoration, mais une invitation à voir, à ressentir et à vivre pleinement.

(selon le discours de Alexandra Masson)

Avec toute notre amitié, Jean

 

La Dream Team VIM

Vence, ce doux mercredi 23 juillet 2025

Les murs de l’EHPAD La Vençoise ont vibré d’une émotion particulière aujourd’hui. Ce n’est pas seulement la lumière du jour filtrant à travers les fenêtres, mais celle, plus intime, des souvenirs projetés. Devant un public de résidents attentifs, parfois les yeux embués, des fragments de vie capturés par la caméra de Jean Seguin ont dansé sur l’écran. Des visages aimés, des fêtes passées, l'écho lointain d'une musique oubliée... Autant d'instants précieux qui ont ravivé de tendres flammes au creux des cœurs.

Cet hommage a pris une dimension encore plus émouvante avec la présence de Pierrette, l'épouse de Jean, et de leurs deux filles, Magali et Isabelle. Leurs regards, parfois emplis de nostalgie, parfois illuminés par un sourire au souvenir d'un instant partagé, témoignaient de l'amour et du dévouement de Jean pour sa famille et pour son art.

C'est pour honorer notre ami discret et dévoué, que notre équipe de Vence-Info-Mag s'est réunie. Pendant dix ans, Jean a été le gardien patient de nos mémoires collectives, arpentant le Pays Vençois avec sa caméra. Plus qu'un vidéaste, il était un conteur silencieux. Plus de 400 reportages ont vu le jour grâce à sa vision, chacun une bulle temporelle figée, capturant l'âme de nos fêtes locales, l'éclat de nos expositions, le rythme vibrant de nos animations. Il n'a pas simplement filmé : il a préservé le souffle d'une époque.

Aujourd'hui, alors que Jean se repose ici, à l’EHPAD La Vençoise, nous avons voulu que cette lumière qu'il a si bien captée lui revienne. Cet hommage est une célébration, chaque image offerte, chaque sourire immortalisé, une parcelle de notre histoire conservée avec une infinie tendresse. Un héritage visuel qui continuera de raconter Vence et ses environs, pour longtemps encore..

En attendant la mise en place des écrans dédiés, un diaporama de cartes postales anciennes, parfois très anciennes, de Vence défilait sur les murs. Ce diaporama, réalisé par André Marie, membre actif de Vence-Info-Mag, a permis aux anciens de reconnaître avec émotion la place du Peyra, la cathédrale, la vue sur les baous et bien d’autres lieux environnants, prolongeant ainsi ce voyage dans le temps.

Une résidente est venue me remercier en son nom et celui de ses amis présents pour ce bon moment…

Émouvant !

Marcel Orengo

Jean Seguin_edited.png

Fête de la Madeleine

Tourrettes-sur-Loup

Fête de la Madeleine 2025 : Un week-end de célébrations traditionnelles et conviviales à Tourrettes-sur-Loup

 

La Fête de la Sainte Marie-Madeleine 2025 à Tourrettes-sur-Loup s'est déroulée du 18 au 22 juillet, offrant un programme riche en traditions provençales, en festivités populaires et en moments de partage, rassemblant habitants et visiteurs.

Les célébrations ont débuté le vendredi 18 juillet avec le fleurissement de la chapelle de la Madeleine et une bénédiction prononcée en partie en provençal, une démarche visant à faire perdurer la tradition. En soirée, la place de la Madeleine s'est animée au rythme d'une grande soirée DJ menée par Stephan B, créant une ambiance festive et conviviale.

Le samedi 19 juillet a été marqué par le repas traditionnel de la fête, préparé avec savoir-faire par l'association de chasse de la commune. Autour de grandes tablées dressées sur la place de la Madeleine, familles, amis et voisins ont pu déguster de savoureux farcis niçois, une daube fondante accompagnée de gnocchis faits main, et une onctueuse pannacotta. La soirée s'est prolongée en musique avec le groupe Lucky Star, qui a proposé un répertoire varié pour le plaisir des danseurs.

Le dimanche 20 juillet a débuté par une messe en l'honneur de Sainte Marie-Madeleine à l'église Saint-Grégoire. À l'issue de la cérémonie, un apéritif d'honneur a rassemblé de nombreux habitants et élus, dont le maire de Tourrettes-sur-Loup, Frédéric Poma, et plusieurs maires des communes avoisinantes. Dans son allocution, le maire est revenu sur son mandat et a félicité publiquement les jeunes de la commune ayant brillamment réussi leurs examens, notamment deux bacheliers et quatorze collégiens avec mention Très Bien. La journée s'est poursuivie avec le Rosé dansant, un concert intimiste, et une balade théâtralisée aux lanternes qui a transporté un groupe de participants dans le Tourrettes-sur-Loup du XVe siècle.

Les festivités se sont achevées le mardi 22 juillet par un concours de pétanque en triplette à la mêlée, organisé par le Club Bouliste Tourrettan. L'événement a réuni de nombreux passionnés dans une atmosphère à la fois compétitive et conviviale. L'équipe d'Élisa, Jean et Mika a remporté le tournoi, tandis que la consolante a été gagnée par Sylvie, Nicolas et Emmanuel.

Nuits du Sud 2025

​​​

par Simon Pégurier

Quand notre cœur fait boum

PPJ - photo © S. Pégurier

Nous avons retrouvé cet été les Nuits du Sud telles qu’on les aime : familiales, conviviales et artistiquement cohérentes.

Le festival a démarré fort avec Malt Liquor, un groupe local que nous avons eu le plaisir d’accueillir et de faire jouer pour L’Oreille qui Gratte. Des guitares envoûtantes, un chanteur à la voix dingue et au charme fou : une belle découverte ! Sandra Nkaké a livré un gros show. Une voix puissante, un univers riche mêlant soul, rock, jazz et folk... Mention spéciale pour ses titres en français, qui nous ont particulièrement touchés. La soirée s’est terminée en fanfare avec les moustachus déjantés de Deluxe. Ça part dans tous les sens, ce n’est pas toujours mélodieux, mais quel sens de la fête, de la mise en scène et de l’esthétique ! Impossible de ne pas esquisser quelques pas de danse.

Il est de notoriété publique que je n’aime pas le reggae… (et encore moins le zouk, pour être honnête). Donc inutile d’attendre de ma part une chronique artistique de la deuxième soirée (Nèg’ Marrons / The Congos / The Gladiators) : ce n’est clairement pas dans mes compétences ! (Par contre, j’adore la blague du rasta qui se demande : « C’est quoi cette musique (...) ? » quand il n’a pas fumé… Mais bon, je vais quand même éviter de la faire ) Ce que je peux vous dire, en revanche, c’est que la place était pleine, l’ambiance chaleureuse, et les spectateurs… ravis !

« Ce soir on vous met le feu » : c’est ce que chantent les rappeurs marseillais d’IAM, et c’est exactement ce qu’ils ont fait lors de la troisième soirée du festival. La place était pleine comme un œuf, sold out, et dans le moindre recoin, ça dansait, ça chantait ! J’ai déjà vu IAM à plusieurs reprises. Ils étaient déjà passés par Vence, et plus récemment, il y a trois ans, au Crossover Festival à Nice. Ce soir-là, je m’étais senti très vieux… Pour moi, le concert s’était résumé à un énorme "boum boum" : mix raté, basses omniprésentes, paroles inaudibles. J’avoue que j’avais quelques craintes en allant au concert… mais ce fut tout l’inverse ! Le son était parfait, aux petits oignons, et les textes — tantôt lourds ou légers, engagés ou futiles — parfaitement audibles. Gros coup de cœur aussi pour le fond de scène lumineux, qui évoluait en fonction des morceaux : franchement, ça avait de la gueule. Avant ce concert, j’avais aussi entendu pas mal de gens ronchonner, craignant des débordements (car évidemment, « les fans de rap, ce sont des racailles », n’est-ce pas ?)… Eh bien non. L’ambiance était bon enfant, et 30 minutes après le concert, la place était vide et presque propre. Vence pouvait s’endormir en paix. Comme quoi, à l’image de son festival, le public vençois est vraiment exceptionnel.

Parlons aussi des premières parties : Pantin2Paille, programmé en tête d’affiche aux Nuits Carrées d'Antibes, était ici présenté comme un "talent local". Ça en dit long sur son niveau, mais aussi sur la qualité de la programmation des Nuits du Sud. Ce jeune rappeur a les codes, les gimmicks, l’énergie pour faire bouger le public — et ça fonctionne ! Autre belle découverte : GKBL (Germaine Kobo & Bella Lawson). Un afro-rock futuriste, un peu déroutant au départ, mais une fois qu’on entre dans le groove, ça marche vraiment bien.

002.jpg

Photos © Simon Pégurier

Inauguration

La galerie Paul Rousguisto

Le 12 juillet 2025, inauguration de la galerie Paul Rousguisto.

Dès midi, amateurs d’art, artistes et curieux se sont rassemblés pour découvrir ce nouvel espace entièrement dédié à la création contemporaine, situé au cœur de la cité historique.

La cérémonie d’ouverture s’est déroulée dans une ambiance conviviale et chaleureuse. Paul Rousguisto, poète jardinier et âme de la galerie, a accueilli les visiteurs en partageant sa passion pour l’art et la nature et la volonté de la galerie de devenir un lieu d’échanges, de découverte et de créativité, soutenant aussi bien les jeunes talents que les artistes confirmés.

Pour marquer cette journée, une exposition collective a permis au public d’admirer peintures, sculptures et installations, reflétant la diversité artistique de la région de Vence. L’inauguration s’est clôturée par un cocktail en extérieur, favorisant les rencontres entre créateurs et art-lovers.

Par cette initiative, Paul Rousguisto inscrit la galerie dans la dynamique culturelle de la région, faisant de Vence un passage incontournable pour tous les passionnés d’art.

Marcel Orengo

Défilé de mode

Regard sur la différence

la soirée du mardi 8 juillet 2025 a pris des allures de fête haute en couleurs avec l’animation tant attendue du défilé de mode. Organisé dans le cadre des Soirées Shopping Estivales, l’événement a rassemblé habitants et visiteurs sur la place centrale, transformée pour l’occasion en véritable podium à ciel ouvert

.

Dès le début de la Fashion Night, l’ambiance était à la fête : la musique entraînante, les lumières et la décoration élégante ont plongé le public dans l’univers glamour de la mode. Les mannequins, amateurs comme professionnels, ont défilé avec assurance, mettant en valeur les créations originales de boutiques locales et d’artisans de la région. Les tenues estivales, accessoires colorés et bijoux raffinés ont suscité l’admiration, tandis que les applaudissements rythmaient chaque passage.

L’équipe Handica 06, organisatrice de la soirée, a également mis en avant l’inclusion, en permettant à des personnes en situation de handicap de participer au défilé, soulignant ainsi l’importance de la diversité dans la mode contemporaine

.

Entre chaque tableau, le public a pu profiter d’animations musicales et de stands gourmands, prolongeant la convivialité jusque tard dans la soirée. Ce rendez-vous a une nouvelle fois confirmé la vitalité culturelle de Vence et son goût pour les rendez-vous festifs et créatifs.

Marcel Orengo

Fête de la Conque

46ème édition

Le samedi 5 juillet 2025, le parc de la Conque à Vence s’est transformé en véritable havre de convivialité et de musique pour la 46e Fête de la Conque, orchestrée par l’association Lo Cepon. Dès 18h, l’ambiance était au rendez-vous : buvette et buffet campagnard installés sous les arbres, rires et discussions animées, tout le monde prêt à savourer une soirée placée sous le signe de la tradition et du partage.

Sur scène, la programmation avait de quoi ravir les amateurs de musique vivante : La Banda dou Paioun a ouvert le bal avec ses cuivres festifs, suivie du Nice Liberation Orchestra, puis du duo complice Benjamin Melia & Patrick Vaillant. Le groupe Bandùra, accompagné de Théo Pastor, a apporté une touche venue de Maillane, tandis que Lou Tapage, tout droit du Piémont, a entraîné le public dans un baleti endiablé. Et bien sûr, Lo Cepon a assuré la clôture, fidèle à l’esprit de la fête.

L’entrée, à 10 € pour l’ensemble des concerts (gratuite pour les moins de 12 ans), a permis à tous de profiter d’une soirée chaleureuse, où la musique traditionnelle occitane et piémontaise s’est mêlée à la bonne humeur générale. Entre deux danses, on pouvait se retrouver autour d’un verre ou d’une assiette, croiser des habitués du festival comme des curieux venus découvrir l’événement.

La Fête de la Conque, c’est chaque année un rendez-vous incontournable à Vence, où l’on vient pour écouter, danser, et surtout partager un moment simple et authentique, à l’image de Lo Cepon et de ses invités. Vivement la prochaine édition !

Marcel orengo

affiche Fextivence 2025.gif

Festi'Vence 2025

16ème édition

Les concerts Syrinx invitent l'association « Cité des Arts en Méditerranée » le temps d'une découverte de son action culturelle au travers d'un court voyage musical : « Orphée en Méditerranée ou l'oreille orientale ! »

De cap en cap et instruments en mains, les musiciens Arnaud Legrand et David Faure Brac vous embarquent pour un cabotage sur le littoral méditerranéen à l'écoute de « l'oreille orientale » riche et complexe dont ils dévoilent la multiplicité culturelle et l'esthétique commune.

Les musiciens

Arnaud Legrand : Conteur, musicien multi-instrumentiste (guitare, contrebasse, bouzouki, percussions), auteur et compositeur pour le théâtre et le cabaret, le cinéma court et long, conférencier & éditeur d'Histoires de la Musique, expert en guitares « vintage », musicologue et organologue bien connu des « Djangophiles » de par le monde, il a la transmission au cœur et n'a de cesse de partager sur scène et sur le papier son amour de l'art pour en teinter son public et son lectorat.

David Faure Brac : C'est au cours de ses nombreux voyages entre l'Inde, la Grèce, la Turquie, Chypre, que le musicien David Faure Brac s'est enrichi d'un répertoire oriental et méditerranéen sur le oud, le bouzouki, le saz. Les rencontres et compagnons de route se sont transformés en projets artistiques, concerts. À la fois soliste et accompagnateur, le musicien poly-instrumentiste partage sa palette chromatique avec ses complices de scène.

Bruno Fiorenzoni

Arco Musica, créé en 2004, rassemble une vingtaine de musiciens amateurs, anciens élèves des conservatoires ou professionnels retraités, venus de toute la région et même de l’Italie voisine.

 

Leur passion commune pour la musique classique s’exprime à travers un répertoire varié : Respighi, Britten, Tchaïkovski, Elgar, Dvorak, Rombi et Lehár, avec notamment la collaboration de la violoniste Marie Maes pour plusieurs pièces solistes. Dans l’atmosphère estivale du festival, Arco Musica a su émouvoir le public par la sincérité et l’énergie de son interprétation, rappelant l’importance de la transmission et du partage musical, au cœur du Festi’Vence.

L’ArcoMusica est dirigé par son fondateur Serge Stapffer : ancien altiste de l’orchestre Philharmonique de Monte Carlo, et également ancien professeur au conservatoire de Menton.

Festi'Vence vu par Simon

Le soleil est un fin connaisseur. Il avait eu l'information : cette 16ᵉ édition de Festi'Vence , plus éclectique que jamais, s’annonçait rayonnante.

Il fut présent du début à la fin, n’en manquant pas une seconde, éclatant de toute sa chaleur… caniculaire.

Malgré cette lourdeur météorologique, ce fut un immense succès populaire : chaque concert a affiché complet. Et surtout, ce fut une grande réussite artistique.

Impossible de revenir ici sur les 21 concerts (tous gratuits !) répartis sur 6 lieux : Passage Cahour, Place Godeau, Grand Jardin, Villa Le Rêve, Place Clemenceau, Cathédrale — mais voici 10 moments qui m’ont particulièrement marqué, sans ordre de préférence...

Lire la suite ICI

Aventurine

Voix célestes à la Chapelle du Rosaire

L’Ensemble Vocal AVENTURINE a offert, le 22 juin 2025, un concert d’exception à la Chapelle du Rosaire de Vence, aussi connue sous le nom de Chapelle Matisse. Dès 18h30, le public a été transporté par la pureté des voix et la richesse du répertoire interprété dans ce lieu emblématique, baigné de lumière et d’histoire.

 

Sous la direction inspirée de Natalia Shekhosthova, professeure au conservatoire de Nice, les dix chanteuses de l’ensemble ont démontré une maîtrise technique et une sensibilité artistique remarquables.

 

Leur programme, éclectique et exigeant, a embrassé les œuvres de grands compositeurs tels que Brahms, Mendelssohn, Bach, Mahler, Fauré et Palestrina, révélant toute la palette sonore et émotionnelle de la formation.

 

Chaque pièce a été interprétée avec une justesse et une expressivité saluées par l’auditoire, captivé par l’équilibre des voix, la précision des harmonies et la profondeur des nuances. Le cadre intimiste de la chapelle, magnifié par les vitraux de Matisse, a sublimé l’acoustique, permettant à chaque note de résonner avec clarté et chaleur.

La générosité de l’ensemble s’est également manifestée par la libre participation proposée en fin de concert, témoignant de leur volonté de rendre la musique accessible à tous.

Marcel Orengo

Le Parc de la Bastide :

Un Patrimoine Réinventé

Sous un ciel d’azur éclatant et dans une atmosphère vibrante de festivités, Tourrettes-sur-Loup a célébré ce matin l’inauguration officielle des nouveaux Jardins de la Bastide aux Violettes. Ce rendez-vous, empreint d’émotion et de convivialité, marque une étape majeure dans la vie de la commune, offrant à ses habitants un nouvel espace dédié à la nature, à la détente et à la rencontre.

La cérémonie, orchestrée en présence de Frédéric Poma, Maire de Tourrettes-sur-Loup, de Jean Leonetti, Président de la Communauté d’Agglomération Sophia Antipolis et Maire d’Antibes Juan-les-Pins, ainsi que d’Éric Pauget, Député de la 7ème circonscription des Alpes-Maritimes, a réuni de nombreuses personnalités locales et amoureux du patrimoine. Tous sont venus saluer l’ouverture de ce havre de paix, appelé à devenir un lieu incontournable pour les promeneurs et les familles.

Dans son allocution, Monsieur le Maire a tenu à rendre hommage au travail passionné des équipes municipales et des entreprises partenaires qui, main dans la main, ont métamorphosé ce site. « Les Jardins de la Bastide aux Violettes ne sont pas qu’un simple espace vert ; ils incarnent une vision commune : redonner à la nature toute sa place au cœur de notre village, offrir à chacun un refuge de biodiversité et de sérénité », a-t-il déclaré, sous une salve d’applaudissements. Il a également réaffirmé l’engagement de la commune pour la préservation de l’environnement et l’amélioration du cadre de vie.

Jean Leonetti, Président de la CASA, a quant à lui souligné l’importance de l’accessibilité et de l’aspect intergénérationnel de ces jardins, saluant la beauté et la fonctionnalité des aménagements. « Ici, chaque génération trouvera sa place, entre contemplation et partage », a-t-il ajouté.

Le moment solennel de la coupure du ruban a ouvert les portes de ce nouvel écrin de verdure. Les officiels, suivis des premiers visiteurs, se sont laissés guider le long des allées fleuries, admirant la diversité des essences méditerranéennes, les œuvres poétiques du sculpteur Jean-Charles Stora et les espaces thématiques dédiés à la flore locale – la violette, emblème de la ville, y tient une place d’honneur.

L’inauguration fut aussi l’occasion d’une parenthèse artistique avec la prestation du duo Abell & Tauri. Julien Perez et la harpiste-chanteuse Tauri ont enchanté l’auditoire par leur alliance délicate de harpe, de saxophone et de voix féminine envoûtante. Leur univers, à la croisée des genres, invite à l’évasion, revisitant avec élégance aussi bien des classiques de la scène indépendante que des joyaux de la chanson française. Un moment suspendu, véritable révélation musicale de la journée.

Les Jardins de la Bastide aux Violettes, subtil mariage entre esthétisme paysager et engagement écologique, s’offrent désormais à tous ceux qui aspirent à la quiétude et à la beauté. Ils promettent de devenir un lieu de vie, de partage et de ressourcement, renforçant le lien précieux entre les habitants et leur environnement. Une invitation à la contemplation, à l’échange et à la découverte, au cœur d’un village qui cultive l’art de vivre et la convivialité.

Marcel Orengo

Reportage vidéo André Marie

Le Conservatoire de Vence,

cœur battant de la Fête de la Musique

Le 21 juin 2025, à l’occasion de la Fête de la Musique, le Conservatoire de musique de Vence a ouvert grand ses portes, se fondant avec élégance dans l’effervescence festive qui a embrasé la cité. Dès les premières notes, l’atmosphère s’est chargée d’une énergie nouvelle, portée par la promesse d’une soirée placée sous le signe de la jeunesse et du partage.

Dès l’ouverture, les élèves du Conservatoire et du Centre Culturel ont pris possession de la scène, offrant au public des interprétations ciselées, fruits de semaines de travail passionné. Les jeunes musiciens du Conseil Municipal des Jeunes, quant à eux, ont insufflé à la soirée une fraîcheur et une spontanéité irrésistibles, leur enthousiasme communicatif se propageant jusque dans les derniers rangs.

Tout au long de la soirée, le Conservatoire s’est transformé en véritable carrefour des émotions, accueillant un public éclectique : familles, curieux, mélomanes avertis ou simples promeneurs d’un soir, tous réunis par l’amour de la musique. Les applaudissements nourris, les regards émerveillés et les sourires échangés témoignaient d’une réussite éclatante. Jusqu’à la tombée de la nuit, la musique a résonné dans les rues de Vence, tissant ce lien invisible qui, le temps d’une soirée, a su unir toute une ville autour de la magie du spectacle vivant.

Le Parcours
Chagall

les années vençoises
la chapelle du Calvaire

La ville de Vence rend hommage à Marc Chagall, l’un de ses plus célèbres résidents, à travers l’inauguration du Parcours Chagall, une déambulation artistique et spirituelle au cœur de la cité.

 

En écho à l’exposition « Chagall, les années vençoises – Une renaissance méditerranéenne », actuellement présentée au Musée/Fondation Hugues, le maire Régis Lebigre et son adjoint à la culture, Gilles Vernus, ont officiellement ouvert ce nouveau parcours imaginé par Jacques Chave. L’initiative invite le public à redécouvrir l’œuvre biblique et lumineuse de l’artiste, profondément marquée par son séjour vençois.

 

Point d’orgue du parcours : une animation vidéo immersive autour du « Message Biblique » est proposée dans la Grande Chapelle du Calvaire par Jacques Chave en collaboration avec le Patrimoine Religieux Vençois et les Amis du Musée national Marc Chagall de Nice. Ce lieu cher à Chagall, qui rêvait de le décorer. Cette installation est accessible gratuitement, tous les jours du 14 juin au 14 septembre, de 14h à 18h30.

 

Ce parcours met en lumière une période particulièrement féconde de la vie de l’artiste, marquée par la méditation, la couleur et une quête spirituelle profonde. C’est à Vence que Chagall mûrit son œuvre majeure, le « Message Biblique », inspiré par la Genèse, l’Exode et les grands textes poétiques de la Bible. « La Bible est la plus grande source de poésie de tous les temps », affirmait l’artiste – une conviction que ce parcours illustre brillamment.

 

Les visiteurs sont invités à découvrir cette promenade artistique et spirituelle au fil des rues de Vence, entre patrimoine, mémoire et lumière, à la rencontre d’un Chagall inspiré par la Méditerranée et la spiritualité.

Reportage : France-Hélène Vallobra, Bruno Fiorenzoni et Marcel Orengo

Le 13ème Salon du Livre de Vence, vous savez, c’est un peu comme une petite fête au village, qui s’est déroulée les 14 et 15 juin 2025 sur la place du Grand-Jardin.

Il y avait là une bonne soixantaine d’auteurs, éditeurs et illustrateurs, tous rassemblés autour de leurs stands, comme des marchands de mots et d’histoires. C’est un rendez-vous qu’on attend chaque année, fidèle à lui-même, avec ses dédicaces, ses petites rencontres, ses conversations au coin des tables. Rien de spectaculaire, mais une belle occasion de se retrouver, de parler littérature sans chichi, dans une ambiance simple et sincère.

Au milieu de tout ça, il y avait ce qu’ils appellent le « Point Rencontre ». Une sorte de petit théâtre en plein air, installé au cœur du salon, où l’on pouvait entendre tour à tour les auteurs se confier. C’était parfois un peu bruyant, le vent mêlait les voix aux bavardages des passants, mais ça donnait un charme tout particulier à ces échanges. On écoutait ces écrivains parler de leur vie, de leurs livres, de leurs rêves, comme on écouterait un vieux conteur raconter ses histoires au coin du feu.

Le salon, lui, était ouvert à tous, sans ticket ni barrières. On pouvait flâner, feuilleter, s’émerveiller devant des romans, des polars, des livres pour les enfants, de la poésie ou des essais. Mais il faut bien dire que la chaleur de ces deux jours a un peu ralenti le pas des visiteurs et fatigué les exposants. Le soleil, lui, n’a pas ménagé ses rayons.

Pourtant, malgré tout, ce Salon du Livre de Vence reste un rendez-vous cher au cœur des habitants. C’est un petit coin où l’on aime venir partager un moment avec les auteurs, échanger un mot, se laisser porter par la magie des livres. Et c’est sans doute ce qui fait toute sa beauté.

Marcel Orengo

Le 13ème Salon
du Livre à Vence

La Nouvelle Pharmacie du Frêne bien plus qu'une officine

Dans la rue principale de Vence, un nouvel espace dédié à la santé attire l’attention des passants. Plus qu’une simple pharmacie, cet établissement propose désormais des consultations en ligne, des dépistages express et des conseils personnalisés sur la gestion des maladies chroniques, marquant une véritable évolution dans le monde pharmaceutique.

À côté des services traditionnels, de nouvelles prestations sont proposées : téléconsultations avec des spécialistes, bilans de santé rapides et commandes de médicaments via une application mobile. L’objectif est clair : améliorer l’accès aux soins et réduire les délais d’attente.

Selon une étude récente, 72 % des Français se disent prêts à utiliser ces pharmacies nouvelle génération pour des soins de routine. « C’est pratique, surtout pour les personnes âgées ou celles qui ont un emploi du temps chargé », témoigne un client. Les professionnels y voient une opportunité de moderniser le métier : « Nous sommes en première ligne pour le suivi des patients, autant leur offrir un service global. »

Qu’on l’apprécie ou qu’on la critique, la transformation des pharmacies semble inévitable. « Si cela peut améliorer l’accès aux soins, pourquoi s’y opposer ? », conclut Lisa en quittant l'officine, son bilan de santé express en main.

Alors, futur modèle médical ou simple effet de mode ? L’avenir nous dira si ces pharmacies 2.0 deviendront le pilier des soins de proximité de demain.

Marcel Orengo

Sandro Renga
Becamouòrt

Après avoir conquis les planches, "Becamouòrt", l’œuvre originale de Sandro Renga, s’apprête à franchir un nouveau cap : celui de l’adaptation en série.

Créée en 2020 comme pièce de théâtre et portée par la Compagnie Théâtr'Azur de Cannes, l’histoire s’ancre dans les années 1970, au cœur d’un petit village du sud de la France, où les tensions entre le maire et ses administrés font rage.

Aujourd’hui, l’association Scèn’Arts se mobilise pour donner une nouvelle vie à cette intrigue, en lançant la production d’une web-série attendue pour 2026. Le projet, toujours piloté par Sandro Renga, promet de conserver l’esprit théâtral tout en explorant les possibilités offertes par le format sériel.

La série "Becamouòrt" ambitionne de retranscrire l’atmosphère unique et les conflits humains qui ont fait le succès de la pièce, tout en mettant en valeur la Provence des années 70, ses paysages, ses traditions et ses luttes locales. La production est actuellement en phase de recrutement, à la recherche de nouveaux talents pour compléter la distribution.

Avec ce projet, Sandro Renga confirme sa volonté de faire rayonner le patrimoine culturel du sud de la France à travers une fiction ancrée dans le réel, entre humour, drame et satire sociale. Les amateurs de théâtre et de séries régionales peuvent d’ores et déjà se préparer à découvrir une œuvre authentique et engagée.

David Rivière, président de Scèn’Arts et Sandro Renga ont bien voulu nous accorder une interview afin de présenter leur projet de vive voix.

Marcel Orengo

ChoréAme
fait son Gala

Le 7 juin 2025, la salle de spectacle de Mouans-Sartoux a vibré au rythme du gala de danse orchestré par Vanessa Guillot et son équipe passionnée de l’école ChoréAme de Vence.

Dès l’ouverture du rideau, l’ambiance était festive et électrique : lumières éclatantes, musiques entraînantes et une scène magnifiquement décorée, prête à accueillir des danseuses de tous âges.

Ce spectacle a été le fruit d’un travail collectif remarquable. Vanessa Guillot a pu compter sur le talent et l’engagement de Coralie Colombi, Emilie Tampigny, Sophie Viora et Francesca Mazzolo pour accompagner les élèves, des plus petites aux plus grandes, dans l’apprentissage et la maîtrise de chaque chorégraphie. Les plus jeunes ont charmé le public par leur enthousiasme et leur application, tandis que les danseuses confirmées ont impressionné par leur technique et leur présence scénique.

Chaque tableau, du hip-hop au contemporain en passant par le jazz, témoignait de la diversité et de la richesse de l’enseignement proposé. L’émotion était palpable aussi bien sur scène que dans la salle, où les applaudissements nourris saluaient chaque prestation.

Impossible de ne pas mentionner les décors, entièrement réalisés par Joëlle & Cédric, qui ont sublimé le spectacle et transporté le public dans des univers variés et enchanteurs.

Ce gala 2025 restera dans les mémoires comme un moment fort de partage, de passion et de créativité, reflet du travail, de la solidarité et du talent de toute l’équipe de ChoréAme.

Marcel Orengo

Le 28ème Tour
des Vallées

Le 28ème Tour des Vallées Azuréennes 2025, organisé par la FSGT 06, est une course cycliste amateur majeure en Provence-Alpes-Côte d’Azur. Cette épreuve par étapes comprend un contre-la-montre individuel et trois étapes en ligne, offrant un parcours équilibré qui met en valeur rouleurs, grimpeurs et sprinteurs.

Ouverte aux catégories FSGT de Minimes à Espoirs, ainsi qu’aux catégories 1 à 5 féminines, la compétition accueille aussi des coureurs d’autres fédérations et des équipes étrangères, sous conditions. Le nombre de participants est limité à 120 pour garantir la sécurité et la qualité de l’organisation. Les inscriptions se font en ligne, et l’hébergement est proposé au centre de vacances « les Blacouas » avec diverses formules.

Chaque étape est balisée par un code couleur, et le port du casque est obligatoire. Le classement général se fait par addition des temps, avec des maillots distinctifs pour les leaders et le meilleur sprinteur. La cérémonie de clôture récompense les meilleurs coureurs.

Au-delà de la compétition, le Tour valorise la convivialité, la découverte des paysages azuréens et la pratique du cyclisme dans un esprit de respect et de sécurité, fidèle à sa devise : « Le bon sens doit primer ».

Olga Monakh et David Bringuier

Dimanche 1er juin 2025, l'Espace Culturel Leclerc de Vence a accueilli un concert exceptionnel organisé par Syrinx Concerts, mettant en lumière le talentueux duo formé par Olga Monakh et David Bringuier. Ce concert marquait la conclusion de la saison hivernale de l'association, offrant au public une performance de haute qualité dans un cadre intimiste.

Le programme de la matinée a présenté des œuvres de compositeurs emblématiques tels que Schumann, Mozart, Bach et Massenet, interprétées avec finesse et émotion par les deux artistes. Le violon et le piano se sont harmonieusement mêlés, offrant au public une expérience musicale riche et variée.

Olga Monakh, pianiste d'origine ukrainienne, et David Bringuier, violoniste français, ont su captiver l'audience par leur complicité musicale et leur virtuosité. Leur interprétation des pièces choisies a suscité des applaudissements enthousiastes et des sourires sur les visages des spectateurs.

Ce concert a également été l'occasion de souligner l'engagement de Syrinx Concerts à promouvoir la musique classique et à la rendre accessible à tous. L'association, soutenue par la Ville de Vence et d'autres partenaires, organise chaque année près de 40 concerts, dont une vingtaine au sein de l'Espace Culturel Leclerc, contribuant ainsi à la dynamique culturelle de la région.

Jean-Louis Murat Experience

Si le rock français a longtemps peiné à s’imposer, c’est peut-être parce qu’il est parti avec un train de retard. Comme le chantait Jean-Louis Murat dans son morceau Mashpotétisés, dans les années 60, on se contentait souvent de copier les Américains : on s’affublait de pseudonymes ridicules comme Johnny Guitar, on reprenait leurs standards, sans vraiment chercher à créer une identité propre.

 

Bien sûr, il y eut des exceptions. Gainsbourg, Bashung, Polnareff, Dutronc, Manset… Tous ont su proposer autre chose, une vraie singularité. Mais dans l’ensemble, le rock made in France ressemblait trop souvent à une version édulcorée de ce qui se faisait outre-Atlantique.

Ce n’est que vers la fin des années 80 qu’un véritable tournant s’amorce. Une nouvelle génération d’artistes débarque, revendiquant des influences anglo-saxonnes tout en assumant pleinement la langue française. Jean-Louis Murat fut en quelque sorte le porte-drapeau de cette scène : un musicien à la croisée des cultures, quelque part entre la tradition littéraire française et l’énergie brute du rock anglo-saxon.

 

Murat, c’était un rockeur littéraire, rural, mélancolique. Un homme qui a su faire sonner le français sans le forcer, avec une poésie âpre, sensuelle, terrienne. À sa manière, il a ouvert la voie à une autre façon de chanter le rock ici, en France — sans singer, sans trahir.

La Fête des Fontaines à Vence
avec Lo Cepon

Ce samedi 24 mai 2025, la cité des arts s’est parée de ses plus beaux atours pour accueillir la 19ème édition de la Fête des Fontaines, orchestrée avec passion par l’association Lo Cepon. Fidèle à l’esprit de la tradition, Vence a rendu hommage à l’eau, source de vie et d’inspiration, à travers un programme éclectique mêlant musique, théâtre et poésie, dans une ambiance à la fois chaleureuse et patrimoniale.

Dès la veille, une effervescence particulière animait les ruelles de la vieille ville. Les bénévoles de Lo Cepon, véritables artisans de la fête, ont sillonné Vence pour habiller une vingtaine de fontaines de bouquets chatoyants et de fleurs fraîches. Cette métamorphose florale, saluée tant par les Vençois que par les visiteurs, a insufflé une poésie nouvelle aux places et placettes, mettant en lumière le précieux patrimoine aquatique de la cité.

À 16h, le square Simone Veil s’est transformé en théâtre à ciel ouvert. Les comédiens de Lo Cepon y ont présenté une saynète originale, retraçant l’histoire des cours d’eau vençois et l’importance vitale des fontaines dans la vie quotidienne d’antan. Devant un public familial et enthousiaste, la fête s’est poursuivie par le traditionnel « passo carriero musicau » : une déambulation joyeuse et musicale, rythmée par les interventions des musiciens de Lo Cepon. Ce cortège festif a guidé petits et grands à la découverte des fontaines emblématiques, véritables témoins de l’histoire locale.

L’un des temps forts de cette édition fut sans conteste la lecture de poèmes inédits d’Yveline Raynaut. Ses mots, portés par la voix et l’émotion, ont résonné entre les pierres séculaires et le murmure de l’eau, invitant à la contemplation et à la réflexion sur l’attachement profond des Vençois à leur patrimoine naturel et culturel.

Autre moment de grâce, la Compagnie Vocale de Cabris « Piada Desliura », dirigée par la dynamique Catherine Brun, a ponctué chaque étape fontanesque de ses harmonies, offrant au public une parenthèse musicale d’une grande délicatesse.

La fête s’est conclue sur la place du Grand Jardin, où habitants et visiteurs se sont retrouvés autour d’un apéritif convivial, prolongeant le plaisir du partage et de la rencontre. Une fois encore, la Fête des Fontaines a su réunir toutes les générations dans une célébration où mémoire, création et convivialité se conjuguent avec bonheur.

Marcel Orengo

Le 34ᵉ Marché des Potiers de Vence,
une édition sous le signe de la transmission

Le 34ᵉ Marché des Potiers de Vence, une édition sous le signe de la transmission

Ce week-end des 24 et 25 mai 2025, la place du Grand Jardin à Vence s’est transformée en un véritable écrin pour la céramique, accueillant la 34ᵉ édition du Marché des Potiers. Sous un soleil printanier, une trentaine d’exposants venus de toute la France et d’Italie ont présenté au public la richesse et la diversité de la création céramique contemporaine, entre tradition et modernité.

L’événement a été marqué par un hommage appuyé à Rolland Gioan, l’un des fondateurs du marché, récemment disparu. Organisateurs, exposants et visiteurs ont salué la mémoire de ce passionné, dont l’engagement a permis à la manifestation de devenir l’un des rendez-vous culturels les plus anciens et incontournables de Vence.

Sur les stands, les visiteurs ont pu découvrir une grande variété de pièces : vaisselle utilitaire, œuvres sculpturales, bijoux et objets décoratifs, témoignant de la vitalité et de l’inventivité des artisans présents. Les démonstrations de tournage et les ateliers pour enfants, animés par des céramistes professionnels, ont rencontré un vif succès, offrant à tous l’opportunité de s’initier au travail de la terre dans une ambiance conviviale et pédagogique.

Grande nouveauté de cette édition, le Carré des Jeunes Céramistes, organisé en partenariat avec la Résidence Antiboise des Jeunes Artistes Céramistes (RAJAC), a permis à de jeunes talents récemment installés de présenter leurs créations. Ce stand collectif, très remarqué, incarne la volonté du marché de soutenir l’émergence d’une nouvelle génération d’artisans et de perpétuer l’esprit de transmission cher à la profession.

Au fil des allées, amateurs éclairés, familles et simples curieux ont pu échanger avec les créateurs, découvrir les secrets de fabrication grâce à des panneaux explicatifs et s’approvisionner en matériaux auprès du fournisseur spécialisé présent sur place. Le Marché des Potiers de Vence confirme ainsi sa place de choix dans le calendrier culturel régional, alliant exigence artistique, convivialité et ouverture sur l’avenir.

Entrée libre, animations variées et rencontres inspirantes : cette 34ᵉ édition restera dans les mémoires comme un beau moment de partage autour de la passion de la céramique.

La Fête de la Rose à La Colle-sur-Loup : un dimanche tout en couleurs et en parfums

Ce dimanche 18 mai 2025, La Colle-sur-Loup a vibré au rythme de sa célèbre Fête de la Rose. Le village s’est paré de ses plus belles fleurs et a accueilli habitants et visiteurs pour une journée conviviale et pleine de bonne humeur.

Entre stands d’artisans, ateliers créatifs autour de la rose, dégustations gourmandes et animations musicales, il y en avait pour tous les goûts. Les passionnés ont pu découvrir ou redécouvrir les secrets de la rose à parfum, tandis que les familles profitaient des balades et spectacles en plein air.

Une belle occasion de célébrer la tradition locale dans une ambiance détendue, sous le soleil de la Côte d’Azur.

La Fête de la Rose, c’est un vrai moment de partage et de plaisir, à ne pas manquer !

Nuit des Arts à Vence : une soirée d’émotions sous la pluie printanière

Samedi 17 mai 2025, la ville de Vence a vibré au rythme de la Nuit des Arts, un rendez-vous désormais incontournable pour les amoureux de culture et de découvertes artistiques. Malgré une petite pluie printanière qui s’est invitée en début de soirée, l’événement a su conserver toute sa magie, transformant les ruelles de la cité en un parcours poétique et musical.

Dès 19h, la place Frédéric Mistral s’est animée au son du jazz manouche du Trio Django Riviera. Sous les parapluies colorés, les spectateurs se sont laissés emporter par les rythmes envoûtants et la virtuosité des musiciens, apportant une chaleur bienvenue à cette soirée humide.

La chapelle des Pénitents Blancs, écrin patrimonial de la ville, accueillait l’exposition collective G.E.S.T.A.T.I.O.N., point de convergence de la créativité locale. L’œuvre exposée dialoguaient avec l’architecture du lieu, invitant à la contemplation et à l’échange. L’événement a rassemblé une vingtaine de galeries vençoises, chacune dévoilant une sélection d’artistes et de talents, confirmant l’effervescence culturelle de la cité

.

Malgré la météo capricieuse, la Nuit des Arts a tenu ses promesses : offrir un moment de partage, d’émotion et de découverte, où la musique, la peinture, la photographie et la sculpture se rencontrent pour célébrer la vitalité artistique de Vence. Une soirée où, sous la pluie, l’art a brillé de mille feux.

Marcel Orengo

HANDI'CAP EN FÊTE

Sous un soleil printanier, la place du Grand Jardin à Vence a vibré ce samedi 17 mai 2025 au rythme du 2ème festival Handi’Cap en Fête. Organisé par l’association Handica Services 06 en partenariat avec la ville, l’événement a rassemblé petits et grands autour d’un objectif commun : mettre le handicap au centre de toutes les attentions et célébrer l’inclusion dans la convivialité12.

Dès 10h, les stands d’information ont accueilli le public, proposant conseils, échanges et sensibilisation sur l’accompagnement, la mobilité, le sport adapté, la culture ou encore l’accessibilité. Tout au long de la journée, des animations variées ont permis à chacun de s’initier à la danse-thérapie, d’assister à des spectacles de country, de participer à des ateliers créatifs ou encore de découvrir la sophrologie et le street work out en plein air2.

Un espace sportif a permis de mieux comprendre les différents types de handicaps grâce à des ateliers immersifs, tandis que le bus sensoriel a offert un véritable voyage des sens. Les enfants, eux, se sont amusés avec des jeux géants et des balades en calèche. Le festival s’est conclu dans la bonne humeur avec la remise des prix du passeport « Sport & Culture » et un verre de l’amitié, accompagné d’une animation dansante sur des airs d’accordéon2.

Handi’Cap en Fête s’impose ainsi comme un rendez-vous incontournable à Vence, favorisant la rencontre, la découverte et le partage, tout en changeant le regard sur le handicap.

Marcel Orengo

Commémorations du 8 mai 2025 dans le pays vençois
80e anniversaire de la Victoire de 1945

Le jeudi 8 mai 2025, le pays vençois a marqué le 80e anniversaire de la Victoire du 8 mai 1945 par des cérémonies empreintes de solennité et de recueillement.

À Vence, le programme a débuté à 9h par une messe en la Cathédrale, suivie à 9h45 d’un rassemblement et d’un défilé, avec départ de la place Clemenceau jusqu’au cimetière du centre-ville. À 10h, des cérémonies ont eu lieu au Monument de la Résistance, au Carré Militaire et au Monument aux morts, rendant hommage aux victimes, héros de la Déportation, morts pour la France en Indochine et à l’appel du Général de Gaulle. Un apéritif d’honneur a ensuite été offert à 11h15 dans les jardins de l’EHPAD la Vençoise, site Saint-Michel.

 

À Tourrettes-sur-Loup, la cérémonie du 80e anniversaire de la Victoire du 8 mai 1945 s’est tenue ce jeudi 8 mai à 11h au Monument aux Morts, place de la Libération. La municipalité, accompagnée d’anciens combattants, d’élus et de nombreux habitants, a rendu hommage aux victimes et héros de la Seconde Guerre mondiale.

Après le dépôt de gerbes et les allocutions, un moment de recueillement a permis de rappeler l’importance de la mémoire collective et la transmission des valeurs de paix et de liberté. Cette commémoration s’inscrit dans la tradition nationale, alors que la France entière marque cette date historique par des cérémonies similaires

 

Des communes voisines comme La Gaude, Saint-Paul-de-Vence ont également organisé des cérémonies au Monument aux morts, avec dépôt de gerbes et concert, soulignant l’importance de la mémoire collective et de la transmission aux jeunes générations.

 

Ces commémorations, inscrites dans la dynamique nationale du souvenir, rappellent l’importance de la paix et de la liberté, valeurs portées par tous ceux qui se sont engagés en 1945.

Daniel Coudray, porte-drapeau de cette cérémonie, a traversé l’année 1945 alors qu’il vivait avec ses parents.

 

Aujourd’hui âgé de 87 ans, il tient à poursuivre son engagement au sein de la Fédération nationale des anciens combattants en Algérie, Maroc et Tunisie (FNACA), afin de faire vivre la mémoire et de transmettre le devoir de souvenir aux jeunes générations

Le village médiéval de Tourrettes-sur-Loup s’apprête à vibrer au rythme de la création contemporaine et de la nature retrouvée. Ce samedi 3 mai 2025 à 11h, la Fondation Rampp, en partenariat avec la commune, inaugure la Biennale « Art & Nature » lors d’un vernissage qui marquera aussi la remise du prix « Art & Nature 2024 » aux lauréats sélectionnés par un jury d’experts du monde de l’art.

 

Jusqu’au 26 septembre 2025, les visiteurs pourront découvrir les œuvres de quatre artistes de renommée internationale : Barbara Schroeder, Alice Magne, Natalia Jaime-Cortez et Sibylle Besançon. Leurs créations seront exposées dans les lieux emblématiques du village, notamment au château-mairie et dans son Espace Muséal, offrant ainsi une déambulation artistique unique dans le décor authentique des ruelles et des pierres chargées d’histoire.

Sous le commissariat d’Ulrich Rampp, cette Biennale invite à une réflexion profonde sur notre relation à la nature et à l’art. Les œuvres exposées ouvrent un dialogue subtil entre l’intime, la lumière et le mystère, invitant chacun à se reconnecter à l’essentiel et à s’émerveiller devant la beauté du vivant.

La Biennale Art & Nature 2025 s’ouvre à Tourrettes-sur-Loup

Animations et conférences : l’art en partage

L’après-midi du vernissage, de 14h30 à 17h, sera rythmé par des animations et conférences proposées par les quatre artistes eux-mêmes. Un moment privilégié pour échanger, comprendre les démarches créatives et s’immerger dans l’univers de chacun des exposants.

Un événement ouvert à tous, l’exposition, en accès libre, sera ouverte du lundi au vendredi de 9h30 à 12h30 et de 14h à 17h30, permettant à tous, habitants et visiteurs, de profiter de cette rencontre entre l’art et la nature dans un cadre exceptionnel.

Tourrettes-sur-Loup confirme ainsi sa place de village d’artistes et d’amoureux de la nature, offrant une expérience culturelle et sensorielle inédite à l’aube du printemps 2025.

Leïla Chaix
lecture d'extraits de son dernier livre

Samedi 2 mai 2025 la Traverse à Vence, café associatif et culturel, niché dans une ancienne maison familiale avec jardin et vue imprenable sur les Baous accueille Leïla Chaix pour une lecture de son deuxième livre - Haïr le monde, publié en avril 2025 aux éditions Le Sabot.

Leïla Chaix propose ici une compilation de textes oscillant entre récit et poésie, structurés en trois parties: ENFOUIR, TRAHIR et DÉFAIRE. L’ouvrage, qui s’inscrit dans la "Collection du Seum", explore la lucidité douloureuse face au monde, la trahison de soi et des autres, et la volonté de tout recommencer.

 

Dans "Haïr le monde", la haine n’est pas une fin, mais un point de départ. Haïr, c’est refuser la résignation, c’est désirer la dignité pour tous les corps qui respirent, c’est défier la prison sociale et ses gardiens. À travers une langue directe, parfois brute, Leïla Chaix dissèque la violence du quotidien et la fatigue d’exister dans une société saturée de marchandises, d’injustices et de solitude.

 

Après la lecture, le groupe Mademoiselle Jones prend le relais musical avec son énergie funk, soul et groove. Parmi les musiciens, on retrouve Jérémy, le frère de Leïla . L’ambiance devient alors résolument familiale : en présence de Karine, la sœur, et de Marc, le père, toute la famille se réunit pour célébrer l’anniversaire de Saadia, la mère.

image_2025-05-01_111152938.png

Offrir du muguet, c'est bien plus qu'un simple geste floral. C'est un rituel empreint de douceur et de tradition, un symbole délicat qui traverse le temps et les générations. Ces petites clochettes blanches, réputées pour porter chance, sont un véritable messager d’optimisme et de joie.

En tendant un brin de muguet à un proche, à un collègue ou même à un passant, on exprime un vœu sincère : celui d’un avenir radieux, empli de réussite et de bonheur. C'est un geste simple, mais puissant, qui crée du lien, apporte un sourire, et illumine la journée de celui qui le reçoit. Une tradition qui rappelle que le bonheur réside parfois dans les attentions les plus discrètes, et que l’espoir, lui, fleurit dans les petits gestes du quotidien.

L’Atelier IA organisé par la Vençoise Isabelle Galy, spécialiste reconnue de l’intelligence artificielle, est une occasion unique de découvrir et de comprendre les enjeux, les usages et le potentiel de l’IA dans notre quotidien.

Past-directrice de la Maison de l'Intelligence Artificielle à Sophia Antipolis, Isabelle Galy s’engage depuis de nombreuses années à rendre l’IA accessible à tous, que ce soit auprès du grand public, des professionnels ou des institutions.

Lors de cet atelier, Isabelle Galy partage son expertise pour démystifier l’intelligence artificielle, expliquer comment elle transforme nos modes de vie et nos métiers, et illustrer ses applications concrètes, de la créativité générée par les prompts aux solutions innovantes pour les territoires. Grâce à une approche pédagogique et interactive, l’atelier permet aux participants de poser leurs questions, d’expérimenter des outils d’IA et de repartir avec des clés pour mieux comprendre et utiliser ces technologies au service de leurs projets.

Cet événement s’adresse à tous ceux qui souhaitent s’initier à l’IA, lever leurs appréhensions et saisir les opportunités offertes par cette révolution technologique, dans une ambiance conviviale et accessible à tous.

Isabelle Galy proposera d’autres ateliers sur le sujet ; pour tout renseignement :

Groupe Facebook « Café IA vençois ».

affichette.jpg

"La Rue est à Nous" à Vence, samedi 26 avril 2025

Ce samedi 26 avril 2025, le centre-ville de Vence s’est transformé en une immense aire de jeux à l’occasion de la 6ème édition de "La Rue est à Nous". Dès 10h du matin, les rues piétonnisées ont accueilli de nombreux enfants et leurs familles venus profiter d’une journée entièrement dédiée à la jeunesse, sous le soleil printanier de la Côte d’Azur.

La Place du Grand Jardin, cœur battant de l’événement, a résonné au son des orchestres du collège et du conservatoire, tandis que les structures gonflables, ateliers scientifiques, jeux en bois et démonstrations de cirque attiraient petits et grands. Les enfants ont pu s’essayer au monocycle, participer à des ateliers de maquillage ou encore découvrir le camion sensoriel et la fabrication de jardinières. Le Repair Café était également présent pour initier à la réparation de vélos et sensibiliser au recyclage.

Sur l’avenue Marcellin Maurel, les saveurs du monde étaient à l’honneur avec un atelier biscuits brésiliens, une initiation à la Batucada et des démonstrations de Capoeira. Les familles ont flâné entre le salon du livre jeunesse, les stands de maquillage, la grande marelle et les ateliers créatifs.

La Place Georges Clemenceau accueillait quant à elle une braderie de livres jeunesse, des ateliers origami, des gourmandises et des animations culturelles proposées par la médiathèque et le musée. Le Passage Cahours, réservé aux tout-petits, proposait des ateliers sensoriels, de la musique et des contes, créant un espace de découverte pour les plus jeunes.

Tout au long de la journée, concerts, initiations sportives, danse classique et jazz, et ateliers manga se sont enchaînés, offrant un programme riche et varié. L’événement, entièrement gratuit, a permis de réunir de nombreux acteurs locaux : associations, crèches, centres culturels, commerçants et bénévoles, tous mobilisés pour offrir une fête inoubliable aux enfants de Vence.

"La Rue est à Nous" a une nouvelle fois prouvé que Vence sait mettre la jeunesse à l’honneur, dans une ambiance conviviale et festive, où la rue appartient, le temps d’une journée, aux enfants et à leur imagination.

Image 2025-04-26 175147_1.21.1.jpg
Pâques-3.jpg

À l’occasion des fêtes de Pâques 2025, Vence se pare de ses plus belles couleurs

et célèbre la tradition provençale dans une ambiance festive et printanière. 

 Du 19 au 21 avril, petits et grands sont invités à partager des moments inoubliables au cœur d’un programme riche en animations.

Les marchés artisanaux, les ateliers créatifs et la petite ferme pédagogique rythment les journées sur les places du Grand Jardin et Clemenceau.

Le dimanche, la ville rend hommage à ses figures provençales lors d’un grand défilé en costumes traditionnels, suivi de la messe en la cathédrale. À midi, la célèbre Danse de la Souche et le couronnement de la Reine de Vence perpétuent l’esprit festif et fraternel de la cité.

Le lundi, la procession en l’honneur de Saint Véran et Saint Lambert précède le temps fort du week-end : le Grand Corso fleuri de la Reine de Vence, suivi de la bataille de fleurs. Les chars ornés, les danseurs en costumes à plumes et la musique envahissent les rues, offrant un spectacle éclatant et printanier à tous les Vençois et visiteurs.

Que ces fêtes de Pâques soient pour chacun un moment de partage, de convivialité et de renouveau, à l’image de la belle tradition vençoise.

Joyeuses fêtes à tous !

Aujourd'hui Samedi Saint 2025 A Vence, le maintien du patrimoine culturel est à l'honneur.

 

Place du Grand Jardin se dresse un joli tapis rouge pour faire danser nos ballerines de La Brissaudo. Orchestré par l'équipe de musiciens et de choristes, on chante le « Coupo Santo » avec un grand plaisir.

 

Les spectateurs vençois sont ravis de collaborer, les visiteurs étrangers s'arrêtent, intéressés. Mais surtout, on découvre notre prochaine reine de Vence et ses Dauphines.

 

Allez! A demain pour leur couronnement !

France-Hélène-La Courge

Et le dimanche commence les célébrations avec le défilé dans la ville et les danses provençales avec La Brissaudo et l'académie provençale de Cannes suivi de la messe de Pâques, de la danse de la souche et du couronnement de la Reine.

Lundi 21 avril 2025, Vence célébre son traditionnel Grand Corso Fleuri de la Reine, un événement phare des fêtes de Pâques qui a rassemblé habitants et visiteurs dans une ambiance festive et colorée.

Dès 14h30, la Place du Grand Jardin s’anime au rythme d’une parade éclatante : des chars magnifiquement décorés de milliers de fleurs défilent, accompagnés de danseurs en costumes à plumes, de musiciens, et de groupes folkloriques comme Lo Cepon et les Ambianceurs.

Le corso fleuri, symbole de la tradition provençale et de la renaissance printanière, a une nouvelle fois illustré l’attachement des Vençois à leur patrimoine et à la convivialité, faisant de ce lundi de Pâques un moment inoubliable pour tous les participants.

Des ponts d’amitié entre Vence et Stamford

RÉCEPTION EN MAIRIE DU COMITÉ DE JUMELAGE DE STAMFORD

Ce 18 avril 2025, la mairie de Vence a accueilli avec plaisir une délégation de 18 représentants de Stamford dans le cadre du jumelage unissant les deux villes depuis 1978, selon le traditionnel échange bisannuel. Cette réception officielle marquait le premier jour d’un séjour du 17 au 23 avril, soigneusement calé sur les Fêtes de Pâques vençoises, dont les célébrations incluent notamment des événements locaux comme la danse de la souche et le corso fleuri.

John Polkinghorne, président du comité anglais, accompagné de son épouse Eileen et des membres de la délégation, a été reçu par Régis Lebigre, maire de Vence, et Anny Double, présidente du Comité de jumelage vençois. Les discours ont souligné l’importance historique de ce partenariat, qui favorise depuis près de cinq décennies les échanges culturels, sociaux et économiques, tout en renforçant les liens interpersonnels à travers l’hébergement en familles d’accueil.

Au-delà des cérémonies protocolaires, le programme prévoit des visites locales et des rencontres conviviales pour partager les bonnes pratiques municipales et citoyennes. Ce jumelage, l’un des plus anciens de la région, incarne un dialogue interculturel vivant, illustré par des collaborations artistiques récurrentes et des échanges jeunesse.

Cette réception symbolise l’attachement des deux villes à cultiver une amitié transfrontalière, tout en explorant de nouveaux projets communs pour les années à venir.

Marcel Orengo

La pièce « Actrices, Vertiges du Désir » est programmée ce dimanche 13 avril à 16h30 à Vence. Il s'agit d'une adaptation théâtrale inspirée de l’univers de Pedro Almodóvar, célèbre réalisateur espagnol reconnu pour ses portraits de femmes complexes et passionnées. Cette création est portée sur scène par Christina Ormani, qui propose une immersion dans les thèmes chers à Almodóvar : le désir, la féminité, la passion et les vertiges de l’âme.

Christina Ormani, comédienne et metteuse en scène, explore à travers ce spectacle la multiplicité des rôles féminins et la profondeur psychologique des personnages emblématiques du cinéma d’Almodóvar. Le spectacle promet une performance intense, mêlant émotion, humour et réflexion sur le métier d’actrice et les désirs qui animent les personnages.

La représentation a lieu à Vence, dans un cadre qui met à l’honneur la création théâtrale contemporaine. 

Le 23 janvier 2025 marque une étape importante pour le territoire du Pays de Vence : il a officiellement obtenu le prestigieux label national « Pays d’Art et d’Histoire », décerné par le ministère de la Culture. Cette distinction valorise les collectivités territoriales qui s’engagent activement dans la préservation, la mise en valeur et la transmission de leur patrimoine culturel, architectural et paysager.

Ce label ne se limite pas à une simple reconnaissance : il témoigne d’un véritable engagement en faveur de la conservation du patrimoine bâti et naturel, mais aussi d’une politique dynamique en matière de médiation culturelle. L’objectif est clair : sensibiliser tous les publics, habitants comme visiteurs, à la richesse et à la diversité de l’histoire locale à travers des actions concrètes et accessibles.

Si la remise officielle du label s’est tenue en début d’année, une présentation publique a été organisée le 10 avril 2025 au Cinéma Casino de Vence, en plein cœur de la ville. Ce temps fort a permis de partager les grandes lignes du projet culturel à l’échelle du Pays de Vence, mais aussi de présenter les ambitions et les perspectives d’avenir liées à cette nouvelle reconnaissance.

Lors de cette rencontre, les participants ont pu découvrir les premiers axes de travail envisagés :

  • la création d’outils pédagogiques et numériques pour mieux faire connaître le patrimoine local,

  • l’organisation d’événements culturels et participatifs tout au long de l’année,

  • et le lancement du projet de Centre d’Interprétation de l’Architecture et du Patrimoine (CIAP), un lieu dédié à la découverte de l’histoire et des paysages du territoire.

Grâce à ce label, le Pays de Vence rejoint un réseau national de territoires d’excellence, porteurs d’une histoire forte et d’un projet culturel ambitieux. C’est également une formidable opportunité de renforcer l’attractivité touristique, tout en impliquant activement les habitants dans la valorisation de leur cadre de vie.

Mémoire des objets, charme du passé

    Le dimanche 6 avril 2025, la place Clemenceau à Vence s'est transformée en un véritable trésor à ciel ouvert, accueillant une brocante exceptionnelle qui a attiré les amateurs de chine et les curieux. Avec plus de 50 exposants, cette journée a été l'occasion de découvrir une multitude d'objets, allant des classiques aux plus insolites. Parmi les trouvailles habituelles, on pouvait admirer des meubles anciens, des livres rares, et des pièces de vaisselle délicatement ornées. Mais ce qui a vraiment marqué les visiteurs, ce sont les objets insolites qui ont piqué leur curiosité. Ces pièces uniques ajoutaient une touche d'étrangeté et d'originalité à l'événement.

       Que vous soyez collectionneur passionné ou simplement en quête d’un objet décoratif original, cette journée sur la place Clemenceau a été une célébration du vintage et de l’insolite dans le cadre charmant du centre historique de Vence.

France-Hélène

Sérénade en Mots Mineurs

L’art en partage Julie Saint-André et Azimut en résonance

Dans le cadre du Printemps des Poètes, la soirée du 29 mars 2025 a métamorphosé la Salle des Meules - trop petite pour cette soirée - à Vence en écrin d’émotion artistique. Deux talents sont retrouvés sur scène pour une prestation qui a marqué les esprits : Julie Saint-André, artiste multidisciplinaire, et l’ensemble Azimut du Conservatoire de Vence dirigé par Mauricio Lozano.

Julie Saint-André, à la croisée des arts, mêle avec élégance conte, théâtre d’objets et chanson. Dans cette soirée placée sous le signe de la poésie et de la musique, elle a captivé les spectateurs avec ses textes ciselés et ses mélodies touchantes, offrant une véritable plongée introspective.

Quant au groupe Azimut, il a insufflé à la Salle des Meules une énergie débordante et festive. Leur signature musicale, mêlant jazz et tango, a fait vibrer les murs et les cœurs, transformant cette soirée en une fête sonore mémorable.

La collaboration entre Julie Saint-André et Azimut a donné naissance à une alchimie artistique rare, magnifiant l’événement. Les spectateurs présents n’ont pas manqué de souligner l’importance de telles initiatives culturelles, célébrant des talents capables de rassembler et d’émouvoir. Une soirée qui restera longtemps comme un hommage à l’art et à la convivialité.

Un bel exemple de l’impact des talents locaux sur la scène culturelle de Vence !

Marce Orengo

Jazz World Suite l’âme du monde en musique

JAZZ WORLD SUITE

 Le CONSERVATOIRE DE VENCE, dirigé par Maurizio Lozano, Directeur du Conservatoire, a présenté un concert dirigé par Jean-Manuel Jimenez, pianiste-compositeur.

La Jazz World Suite n’est pas une simple succession de morceaux : c’est une œuvre pensée comme un récit, une suite en plusieurs mouvements où l’improvisation côtoie l’écriture savante. Jean-Manuel Jimenez y déploie une palette harmonique subtile, où chaque instrument trouve sa place, tantôt soliste, tantôt complice.

Le public, conquis, a salué la générosité de cette proposition artistique, qui allie exigence musicale et accessibilité. Loin des clichés, le jazz ici ne se regarde pas le nombril : il s’ouvre, il dialogue, il respire avec le monde.

  Ce concert, le "JAZZ WORLD SUITE", était interprété par le Quintette du Conservatoire, dont les musiciens sont professeurs au Conservatoire :

Carole Reuge : Flûte

Sveta Kremova : Hautbois

Kliment Krylovskiy : Clarinette

Carl Fontenay : Cor

Julien Perez : Saxophone

Grégory Oriol : Percussion

Jean-David Hovasse : Contrebasse

Jean Manuel Jiménez : Piano et Composition

Bruno Firenzoni

Quand les mots jaillissent comme des volcans

LES VOIX DE LA TERRE

  Le Musée de Vence et ses nombreux partenaires organisent « La Poésie volcanique » du 15 au 22 mars dans le cadre du Printemps des Poètes 2025.

  Très beau vernissage ce samedi 15 mars à 18h00, où le public nombreux et enthousiaste est venu savourer la poésie dans toutes ses dimensions visuelles, littéraires, sonore, philosophiques, allégoriques...

  En partenariat avec les établissements scolaires et extra-scolaires de Vence : Collège La Sine, Lycée Henri Matisse, Accueils de Loisirs, Association Isi-Montjoye, l´Association Art-Sept.

  Entrée gratuite au Parc de la Conque & à la Chapelle du Calvaire.

  Encore un excellent travail d´impulsion et de coordination de Sabine Fichera et des services culturels de la Ville de Vence.

Bruno Firenzoni

Cosette Travere : murmures d’âme et éclats de verbe

Le Printemps des Poètes a offert un moment suspendu à tous les amoureux des mots, grâce à une lecture orchestrée par Claude Joyard et portée par la voix singulière de Cosette Travere. Dans un cadre empreint de douceur et de sensibilité, les textes ont pris vie, révélant toute leur puissance évocatrice et leur charge émotionnelle.

Cosette Travere, avec une présence délicate et intense, a su captiver l’auditoire en l’entraînant dans un univers poétique où chaque mot semblait vibrer d’une vérité intime. La lecture, subtilement mise en scène, a permis de redécouvrir la force de la poésie contemporaine, sa capacité à toucher, à questionner, à relier.

Au-delà de la performance, l’événement a souligné l’importance de la poésie dans notre quotidien, comme un espace de liberté et de beauté, capable de transcender les frontières de l’ordinaire. Une célébration du verbe et de l’émotion, qui a laissé dans les esprits une empreinte durable.

France-Hélène

Éclats de femmes, éclats de vie

Journée internationale des droits des femmes

 

Ce samedi 8 mars 2025, Anne Sattonnet organise une réunion privée à Vence, à l'occasion de la Journée internationale des droits des femmes.

 

Cette rencontre est une opportunité unique pour célébrer la diversité et la richesse des contributions féminines dans la ville. Des artistes visionnaires, des architectes innovantes, des responsables d'associations engagées, et d'autres professionnelles talentueuses se réunissent pour partager leurs expériences et leurs visions.

 

L'objectif est de mettre en lumière le rôle essentiel que jouent les femmes dans le tissu social de Vence, en promouvant leur leadership, leur créativité et leur engagement.

Marcel Orengo

Dix ans de ponts entre les cultures

Cité des Arts en Méditerranée

10 ans de créativité et d'amitié

Ce jeudi 6 mars 2025 à 18 heures, le cinéma Casino de Vence accueille la célébration du dixième anniversaire de l'association Cité des Arts en Méditerranée - CDAM.

 

La soirée est marquée par la projection du documentaire "Vu d'en haut, les murs n'existent plus". Le film met en lumière notamment la dernière résidence d'Arnaud Legrand, musicien, et Aurélien Citoleux, peintre, à Essaouira au Maroc en 2024.

Quatre artistes ayant participé aux résidences organisées par CDAM - Marysia Milewski, Grégory Oriol, Arnaud Legrand et Aurélien Citoleux - témoignent de leur expérience. L'événement se déroule en présence de personnalités de marque : Franta, artiste peintre et président d'honneur de l'association, Anne Sattonnet, conseillère départementale, et Régis Lebigre, maire de Vence.

Cette soirée met en lumière les "pactes d'amitié" qui ont permis à des artistes de se rencontrer et de créer ensemble. Depuis sa création en 2015, l'association a tissé des liens avec des villes comme Ein Hod (Israël), Sidi Bou Saïd (Tunisie) et Essaouira (Maroc).

Catherine Ambacher, présidente de l'association, souligne : "Nous poursuivons ces échanges créatifs avec deux dossiers en cours, la Grèce et la Croatie. Notre ambition pour l'avenir est d'explorer davantage les cultures méditerranéennes."

Marcel Orengo

Pour tout renseignement : https://www.cdam-vence06.com

Le pittoresque village de Tourrettes-sur-Loup revêt ses plus beaux atours violets pour sa traditionnelle Fête des Violettes

des 1er et 2 mars 2025. 

Les ruelles médiévales bourdonnent d'activité alors que les dernières touches sont apportées aux décorations florales qui ornent le cœur historique.

Sur la Place de la Libération, un marché provençal animé promet de ravir les sens des visiteurs. Les étals regorgent de délices locaux et d'artisanat inspiré par la fleur emblématique.

D'un stand à l'autre, les promeneurs oscillent entre plaisirs gustatifs et visuels, découvrant tour à tour confiseries à la violette, parfums envoûtants et créations artisanales.

Point d'orgue des festivités, le corso fleuri du dimanche après-midi verra défiler des chars somptueux, entièrement recouverts de fleurs. 

Cette parade haute en couleur, devenue une véritable institution au fil des décennies, culminera dans une joyeuse bataille de fleurs.

La violette, reine incontestée de la fête, imprègne l'atmosphère de son parfum délicat et de sa teinte caractéristique. La Bastide aux Violettes, ouverte aux visites, permet aux curieux d'en apprendre davantage sur la Victoria odorata, variété cultivée localement depuis la fin du XIXe siècle.

Cette célébration printanière, qui marque la fin de la saison pour les producteurs locaux, promet d'être un festival pour les sens, mêlant tradition, art floral et gastronomie dans un cadre provençal enchanteur.

Marcel Orengo

Le Corso fleuri de Tourrettes-sur-Loup, ce dimanche 2 mars 2025, a explosé de couleurs et de joie !

 

La foule, impatiente et enthousiaste, s'est massée autour de la place de la Libération bien avant le départ, l'air vibrant d'excitation.

En tête de ce défilé joyeux, Hamo la loutre, mascotte coréenne et ambassadrice de l'amitié entre Tourrettes-sur-Loup et la ville de Jinju, ouvre le corso. Autre moment fort du défilé le tambour monumental du TRUC Tourrettes rugby université club ! Ce géant floral, pesant un impressionnant 500 kilogrammes, a nécessité la force combinée de douze rugbymen pour le porter tout au long du parcours. Inspiré du traditionnel tambour coréen, ce chef-d'œuvre végétal a littéralement ébloui les spectateurs.

Des enfants aux artistes, une fête du partage

Les enfants des écoles ne sont pas en reste ! Leur char, une délicieuse pagode recouverte de fleurs, réalisée avec l'aide de leurs parents, ajoute une touche de magie à la fête. C'est un clin d'œil supplémentaire à la culture asiatique, mais aussi une belle occasion de célébrer les valeurs de tolérance, de partage et d'amitié qui animent la commune. Perchés sur leur création, les jeunes participants rayonnent de fierté, heureux de contribuer à cette grande fête de leur village.

Autre moment fort la démonstration de danse K-pop par l'association grassoise Eventasia, qui captive le public avec ses mouvements énergiques et synchronisés.

Un moment particulièrement émouvant marque cette édition 2025 de la Fête des Violettes avec les danseuses ukrainiennes qui offrent une prestation appréciée de la foule. Elles virevoltent avec grâce devant la tribune où se trouvent Frédéric Poma, le maire du village et Dominique Sassone, sénatrice. À la fin de leur spectacle, dans un geste touchant de gratitude, les danseuses adressent leurs remerciements chaleureux à la France et aux Tourrettans.

Après deux tours de piste autour de la place, les fleurs sont généreusement jetées dans la foule, dans un geste qui rappelle la bataille de fleurs du Carnaval de Nice de la veille. Au total, pour le plaisir de 14.000 visiteurs, ce sont 45 000 fleurs, issues des cultures locales et de Ligurie, qui ont paré les chars de leurs couleurs éclatantes.

Marcel Orengo

Communiqué.jpg

Un voyage nostalgique à travers l'art à Tourrettes-sur-Loup

Ce vendredi soir 21 février, le charme médiéval de Tourrettes-sur-Loup s'est paré d'une aura artistique lors du vernissage de l'exposition "Souvenirs d'artistes". L'événement, qui s'est tenu dans l'Espace Muséal du château-mairie, a attiré un public varié, des connaisseurs aux simples curieux, tous unis par leur intérêt pour l'art local.

Dès 18h30, les invités ont commencé à affluer, accueillis par le tintement des verres et le bourdonnement des conversations animées. L'exposition, véritable ode aux artistes et artisans d'art de la région, offre un panorama saisissant de talents variés. Des toiles vibrantes aux sculptures délicates, chaque œuvre raconte une histoire, celle d'un territoire riche en créativité.

Cette exposition est un pont entre notre héritage artistique et la scène contemporaine. "Nous avons voulu créer un dialogue entre les générations d'artistes qui ont façonné l'identité culturelle de notre région" précise Frédéric Poma, maire du village.

Parmi les pièces exposées, on remarque particulièrement une série d’œuvres, témoignant de l'effervescence artistique qui a toujours caractérisé Tourrettes-sur-Loup. Ces gravures en noir et blanc côtoient des œuvres colorées, créant un contraste saisissant et révélateur de l'évolution des pratiques artistiques.

Le vernissage a été unanimement salué par les participants.

L'exposition "Souvenirs d'artistes" est ouverte au public jusqu'au 4 avril 2025. Une occasion unique de plonger dans l'histoire artistique de Tourrettes-sur-Loup et de découvrir les talents qui continuent à faire vibrer cette charmante cité médiévale

Marcel Orengo

ESCAPADE NIÇOISE

Dimanche 16 février 2025 : Deuxième édition de la course carnavalesque des Garçons de Café.

Faites place aux garçons de café ! Une course endiablée où les participants devront être déguisés sur le thème "Roi des Océans".

Les 3 meilleurs déguisements seront récompensés.

Le vainqueur recevra un trophée conçu par l'artiste Patrick Moya, trophée remis en compétition après la première édition.

Événement organisé par l’association des commerçants du Vieux Nice, l’UMIH NCA et Jean Pierre Speidel.

Animé par Jean Pierre Speidel, DJ et accompagnée par des pom-pom girls survoltées !

 

Départ à 09h30 de la Place du Palais de Justice pour un parcours à travers le Vieux Nice et la zone piétonne jusqu’au café de France : 09h45 Top départ Place du Palais de Justice > Rue de la préfecture > rue de la Poissonnerie > Cours Saleya (allée centrale) > rue Saint François de Paule > rue Jacques Médecin (ex Opéra) > Place Masséna petit et grand Velum (trottoir ouest) > rue piétonne Masséna à jusqu’à la limite de la rue Maccarani (au niveau de l’établissement « le Québec ») > demi-tour au niveau des bornes escamotables > Rue piétonne Massena > Place Masséna (côté parcours aller) > rue Jacques Médecin (ex Opéra) > rue Saint François de Paule trottoir de la rue Louis Gassin (côté est) > retour Place du Palais de Justice.

À 11h00, la remise des prix aura lieu sur la Place du Palais, avec des récompenses étonnantes.

LES RECOMPENSES : Un trophée Moya « peint » et un chèque de 1000€ seront offerts au vainqueur du meilleur déguisement, par l’Union Avenir Vieux-Nice, représentée par son président Jean-Pierre Lellouche. Un chèque de 1000€ sera aussi décerné par l’UMIH, représentée par Noël Ajoury, au vainqueur du meilleur temps, ainsi qu’un second trophée Moya « métal ».

Un trophée Ben Balai sera offert par Jean-Pierre Speidel, l’organisateur, au dernier de la course.

Les 3 trophées seront exposés toute l’année dans les établissements des vainqueurs et seront remis en compétition l’année prochaine. De plus, tous les participants recevront des cadeaux offerts par nos différents partenaires.

Bruno Fiorenzoni

"Sacré gingembre" a été présenté hier, le 25 janvier 2025, à la Salle des Meules à Vence, un lieu culturel emblématique situé dans un ancien moulin sous les remparts de la cité historique.


Cette pièce de théâtre, dont le titre intriguant évoque à la fois le sacré et l'épice, a probablement offert aux spectateurs une expérience théâtrale unique dans ce cadre pittoresque.


La Salle des Meules, connue pour sa programmation variée incluant théâtre, concerts et spectacles de danse, a sans doute fourni un écrin parfait pour cette représentation. Le public a pu profiter de l'intimité de cette salle, qui contribue à créer une atmosphère propice à l'immersion dans l'univers de la pièce.

Le 24 janvier 2025, la cathédrale de Vence a accueilli une cérémonie émouvante pour célébrer la rénovation du tableau de Jean Daret, "Saint Paul Ermite et Saint Antoine abbé".

Cet événement a rassemblé de nombreux habitants de Vence ainsi que des personnalités locales, dont le Père Daniel Bréhier, des responsables civils de la région, du département et de la ville, et Madame Christel Naujoks, déléguée diocésaine du Service de la Culture.

La cérémonie a débuté par un discours du Père Bréhier, qui a souligné l'importance de préserver le patrimoine culturel et religieux de la région. Les invités ont ensuite pu admirer le tableau restauré, qui a retrouvé toute sa splendeur grâce au travail minutieux des restaurateurs.

Images André Marie

Un chef-d’œuvre restauré, un patrimoine célébré

L'œuvre "Saint Paul Ermite et Saint Antoine Abbé" une peinture du peintre français Jean Daret (1604-1668 Commandée par Monseigneur Antoine Godeau, évê de Vence et membre fondateur de l'Académie française en 1634, cette toile a été attribuée à l'école romaine et à l'un des Canavesi, une famille d'artistes italiens résidant à Vence. Ce n'est qu la fin du XXe siècle que la découverte de la signature de Jean Daret a permis de confirmer son attribution à l'artiste.

Daret Vence_upscayl_4x_upscayl-standard-

LES VŒUX DU MAIRE

La cérémonie des vœux du maire, un moment de rassemblement et de perspectives pour 2025.

Le 18 janvier 2025, la ville de Vence a organisé la traditionnelle réception des vœux du maire. Ce moment attendu par les Vencois a été l'occasion de faire un bilan de l'année, mais aussi de pose les projets des projets futurs dans une ville en évolution.

La cérémonie s'est tenue dans une ambiance conviviale et solennelle. Le maire, Monsieur Régis Lebigre, un pris la parole pour exprimer ses vœux de santé, de prospérité et de solidarité aux Vencois et rappeler l'importance de l'unité face aux défis de demain.

L'un des moments forts de la cérémonie a été la présentation des projets à venir, à la notamment dans les domaines de la transition écologique, de l'aménagement du territoire et du soutien à la vie associatif. Le maire a détaillé des initiatives en préparation, tels que la création de nouveaux espaces verts et la mise en place de programmes pour les énergies renouvelables et la mobilité douce.

"Nous un cœur de rendre Vence plus résiliente, plus inclusive et plus dynamique", ajouté François Blin. "Cela passe par l'implication de chacun d'entre nous et un travail constant de collaboration entre les institutions, les entreprises et les habitants."

Cette cérémonie des vœux a donc marqué un début d'année dynamique pour Vence, où les ambitions sont nombreuses : le renforcer le privilège social, le cadre de vie de vie et de l'avenir.

Une nouvelle année pleine de défis à relever, mais aussi d'opportunité à saisir.

LE CONCERT DES VŒUX

La ville de Vence a vibré au rythme d'une symphonie culturelle lors de la cérémonie des vœux du maire, Régis Lebigre, qui s'est tenue le samedi 18 janvier 2025.

Les orchestres symphoniques des Arts et du Conservatoire de Vence ont uni leurs talents pour offrir une prestation mémorable, transformant cet événement civique en véritable célébration artistique. Le point d'orgue fut sans conteste l'interprétation de la célèbre "Radetzky-Marsch", œuvre emblématique de Johann Strauss père. Ce morceau, connu pour sa capacité à faire participer le public, a créé un moment de communion entre les musiciens et les spectateurs.

Les applaudissements rythmés des Vençois ont accompagné la marche, créant une atmosphère festive et chaleureuse qui reflétait parfaitement l'esprit de cohésion souhaité pour la nouvelle année. Cette performance musicale s'inscrit dans la continuité des initiatives culturelles de la ville, qui a récemment vu l'expansion de son programme "Orchestre à l'école" avec l'introduction d'un nouvel ensemble de cuivres à l'école Chagall.

La cérémonie des vœux a ainsi servi de vitrine pour le dynamisme culturel de Vence, promettant une année 2025 riche en harmonies et en partage.

LES VŒUX DU MAIRE

Vendredi 17 janvier 2025, la traditionnelle cérémonie des vœux du maire de Tourrettes-sur-Loup s'est tenue à l'Espace Paul Ceuzin.

Frédéric Poma, maire de la commune depuis 2020, a présenté ses vœux pour la nouvelle année aux Tourrettanes et Tourrettans dans une ambiance chaleureuse. L'événement a attiré de nombreux habitants, offrant au maire l'opportunité de faire le bilan des réalisations de son mandat et de présenter les projets futurs pour la commune.

Frédéric Poma, qui a œuvré pour moderniser Tourrettes-sur-Loup au cours des dernières années, a évoqué les transformations réalisées et les défis à venir.

Plusieurs personnalités locales ont assisté à la cérémonie, notamment Jean Leonetti, maire d’Antibes et président de la CASA et Éric Pauget, député de la 7e circonscription des Alpes-Maritimes, ainsi que d'autres maires et représentants des communes voisines. Cette présence souligne l'importance de l'événement et les liens intercommunaux dans la région.

La cérémonie a non seulement permis au maire de réaffirmer son engagement envers le développement et le bien-être de Tourrettes-sur-Loup, mais a également offert aux habitants l'occasion d'échanger directement avec leurs élus, renforçant ainsi le lien entre la municipalité et ses administrés.

Explosion musicale sous les voûtes de Vence

Ce dimanche 12 janvier 2025 à 18h30, la Cathédrale de Vence a accueilli le traditionnel Concert du Nouvel An, une parenthèse musicale élégante pour débuter l’année en beauté. Organisé par le Conservatoire de Vence en collaboration avec l’association Syrinx, l’événement a mis à l’honneur les talents des professeurs et musiciens locaux dans un cadre majestueux.

Le programme, soigneusement élaboré, a proposé une palette sonore festive et éclectique, mêlant œuvres classiques et pièces plus contemporaines. Chaque interprétation a été portée par une grande maîtrise technique et une sensibilité artistique qui ont su toucher le public venu nombreux.

Dans l’atmosphère solennelle de la cathédrale, les notes ont résonné avec clarté, enveloppant les spectateurs dans une ambiance à la fois chaleureuse et raffinée. Ce concert du Nouvel An a confirmé la vitalité musicale de Vence et l’engagement de ses institutions culturelles à faire rayonner les artistes du territoire.

Texte : André Marie (avec l’aimable autorisation du Conservatoire de Vence et de l’ensemble Syrinx)

Théâtre – “Quelque chose à te dire”

Par la compagnie Le Ressac – Textes de Valérie Pellegrini

La Salle Rose de Mai de La Colle-sur-Loup a accueilli, les 11 et 12 janvier, la pièce “Quelque chose à te dire”, présentée par la compagnie Le Ressac et portée par les textes ciselés de Valérie Pellegrini. Dans une mise en scène intimiste, le public a été témoin d’un huis clos à la fois tendre et explosif, où les mots deviennent des révélations et les silences, des tensions.

Vincent attend Emma. Il a quelque chose à lui dire. Une demande en mariage, douce et sincère, se prépare. Mais Emma n’arrive pas. À sa place, Xavier et Marie font irruption. Leur arrivée inattendue bouleverse l’équilibre fragile de la scène, transformant l’attente en chaos. Ce qui devait être un moment d’amour devient un champ de confidences, de confrontations, de vérités longtemps tues.

Chaque personnage, avec ses failles et ses secrets, prend la parole. Chacun a quelque chose à dire, et ce quelque chose vient bousculer les certitudes, les intentions, les émotions. Le texte, finement écrit, joue sur les non-dits et les retournements, offrant aux spectateurs une plongée dans les méandres des relations humaines.

La compagnie Le Ressac signe ici une création sensible et percutante, où l’humour côtoie l’émotion, et où les mots, parfois tranchants, parfois tendres, résonnent longtemps après le noir final. Une belle réussite théâtrale qui interroge avec finesse les dynamiques de couple, d’amitié et de vérité.

France-Hélène

Lettre d’Evita, Tango pour une Cendrillon des Temps Modernes

Ce samedi 11 janvier 2025, la Salle des Meules à Vence a vibré au rythme du tango argentin lors d’une représentation intense et poétique portée par Cristina Ormani. À travers le spectacle “Lettre d’Evita, Tango pour une Cendrillon des Temps Modernes”, inspiré des écrits d’Eva Perón, le public a été invité à une plongée sensible dans l’univers de la danse, du chant et de la mémoire.

Cristina Ormani, à la fois autrice, chanteuse et danseuse, a incarné avec force et émotion les mots et les gestes d’une femme en quête de vérité et de lumière. Autour d’elle, des artistes de talent ont donné corps et âme à cette fresque argentine : Analia Goldberg au piano, Javier Salinsky au bandonéon, Maximilliano Colussi à la danse, et Erik de St Férréol à la régie et aux lumières. Ensemble, ils ont tissé un moment suspendu, entre passion et engagement, où chaque note et chaque pas racontaient une histoire.

La mise en scène, sobre et évocatrice, a permis aux spectateurs de ressentir toute la puissance du tango, dans ses élans de tendresse et de révolte. Le spectacle, salué par une salle émue, reviendra au Théâtre de l’Avant-Scène à Vence le vendredi 24 janvier à 20h30 et le dimanche 26 janvier à 16h00, pour deux nouvelles représentations qui s’annoncent tout aussi vibrantes.

Texte : Bruno Fiorenzoni (avec l’aimable autorisation des artistes et de la production)

Le samedi 4 janvier 2025, la ville de Vence a célébré l’arrivée de la nouvelle année avec éclat lors du 17ème Baletti de l’An Nòu, organisé par l’association Lo Cepon. Fidèle à la tradition provençale, cet événement festif s’est tenu à la salle Paroissiale, réunissant habitants et visiteurs dans une ambiance chaleureuse et conviviale.

Le groupe GARRIG, composé de musiciens passionnés, a donné le ton de la soirée en entraînant les danseurs sur des airs traditionnels. Le parquet s’est animé au rythme des pas, des rires et des mélodies, dans une atmosphère où la joie de vivre provençale s’exprimait pleinement.

Au-delà de la danse, le Baletti a proposé une véritable expérience gourmande. Une soupe à l’oignon fumante a réchauffé les convives, tandis que galettes et gâteaux des rois ont honoré la tradition de l’Épiphanie. La buvette, toujours animée, a permis aux participants de se désaltérer et de prolonger les échanges tout au long de la soirée.

Ce rendez-vous annuel, devenu incontournable, incarne l’esprit festif et rassembleur de la culture provençale. Il témoigne de la vitalité des traditions locales et de leur capacité à créer du lien, dans la simplicité et la générosité.

Texte : Marcel Orengo (avec l’aimable autorisation de Lo Cepon et des musiciens du groupe GARRIG)

2025.jpg
bottom of page